BoualemBelhadri

L’affaire d’El Malah, opposant un responsable de la nomenklatura locale, ayant le pouvoir d’exercer des pressions sur des commis hors de son secteur et un jeune responsable à charge de la gestion de l’habitat à l’échelle de la daïra d’El Malah, (09km au nord d’Aïn Témouchent), ne peut en aucun cas être pliée et mise aux oubliettes, sans connaître ses tenants et aboutissants. Le droit d’informer en ces temps de liberté d’expression et de démocratie impose une enquête diligentée par les autorités compétentes en toute impartialité, pour débusquer le, ou les gros gibier(s) qui se cachent derrière. En effet, ce qu’a rapporté la presse écrite à propos de cette affaire est effrayant et ne peut laisser, tout un chacun insensible et non concerné. Le responsable en question serait intervenu au profit d’un entrepreneur à qui il a été confié la réalisation de 60 logements ruraux semi collectifs implantés à Chaabet El Lehem. Il a exercé des pressions sur le jeune, à charge de la gestion de l’habitat dans la daïra d’El Malah. L’intervention portait sur le paiement de situations de travaux exécutés par l’entrepreneur, mais faisant apparaître des irrégularités graves dans la superstructure, pouvant nuire à la sécurité des blocs et plus tard à celle des futurs occupants. Les réserves émises ne sont pas de nature à pouvoir les lever sans incidences, mais comprennent des malfaçons, des sous-dimensionnements constatés. Nonobstant les réserves émises l’entrepreneur aurait signifié un manquement de respect à l’architecte qui lui a notifié des réserves fondées et mise en exergue par la commission qui s’est rendue sur les lieux, pour constater de visu et dresser son rapport. Il a été couché sur le PV de constat le manque de barres d’attente sortant des poutres et devant assurer la stabilité du palier, une qualité douteuse du béton, un désaxement des poteaux du premier palier par rapport à ceux du rez-de-chaussée. Le problème est sérieux en termes de sécurité des ouvrages et les risques majeurs qui peuvent se produire par la suite. Mais actuellement le commis de l’Etat a été relevé de ses fonctions. Qui a décidé de la sorte ? La question se pose avec insistance.