R. Abderrahim
Eghti , cette bourgade rattachée à la commune- mère de Sidi Ali Benyoub, distante d’une trentaine de km du chef- lieu de wilaya, selon les nombreux habitants a longtemps souffert d’un oubli flagrant en matière de développement. En l’absence de véritables infrastructures culturelles et sportives, la jeunesse locale se noie dans un vide angoissant. Le foot, cette soupape par laquelle respiraient les adeptes de cette discipline très prisée bat de l’aile, lorsque le club local qui a fait la joie de cette localité ne rayonne plus depuis des années par le fait la commune de Sidi Ali Benyoub en manque de réelles ressources n’arrive plus à satisfaire les sportifs en plus des aléas du chômage et d’autres nécessités de vie moderne. Et pourtant, Eghti se trouve à quelques pas des carrières de gravats qui n’offrent que de la poussière à la population locale, sans pour autant en tirer un quelconque profit utile à l’animation sportive et autres à cette bourgade qui mérite amplement le statut d’une commune autonome pareille aux autres régions de la wilaya. Mais comme ici à Eghti, on préfère dire, tant qu’il y a la vie , il y a de l’espoir.En matière de commodités quotidiennes , il aura fallu patienter jusqu’ à l’année 2019 soit l’arrivée du nouveau wali M. Sassi Abdelhafid qui a visité la région dans le cadre d’inspection, pour enfin soulager les habitants qui s’apprêteront à gouter aux bienfaits du gaz de ville et se débarrasser du joug du gaz butane.
En effet , l’on a appris que 350 foyers sont programmés dans le cadre d’un raccordement au gaz naturel . Selon les responsables communaux, dès l’achèvement des formalités techniques , les travaux seront lancés, d’où cette matière énergétique et vitale sera incessamment opérationnelle. Cette nouvelle n’a pas été sans injecter une dose de bonheur au milieu de ce village qui aspire également à un meilleur devenir.






















