Zeggai Abdelkader
Un accident de parcours est survenu lors de la récente journée à l’hippodrome de Laghouat, qui a conduit au décès du jockey D. Benkhalifa, âgé de 38 ans et père de deux enfants. Il montait le cheval numéro 14 «Sakar». Le malheureux a chuté en pleine course où il a succombé à ses blessures juste après son transfert à l’hôpital.
En guise de solidarité avec le défunt, la course de ce samedi 14 janvier 2023 puisque les jockeys participants à l’hippodrome d’El-Eulma ont refusé catégoriquement de prendre part à la course en question, les mises de ladite journée ont été remboursées aux turfistes durant la matinée d’hier. Idem pour la journée de dimanche, la course prévue à l’hippodrome de Barika n’a pas eu lieu. Selon des sources concordantes, l’ensemble des jockeys, qui protestent contre les conditions de leurs travail, tirent la sonnette d’alarme et réclament un droit élémentaire qui consiste en la sécurité sociale, revendications somme tout à fait légitime.
Il est aujourd’hui urgent et nécessaire de trouver une solution au métier à risque des jockeys à travers le territoire national. Ces derniers qui encourent des risques de blessures ou de décès comme cela fut récemment, un jockey père de 2 enfants, décédé à la fleur de l’âge. Une réunion s’est tenue hier par les responsables de la société des courses, à travers laquelle un communiqué est transféré à l’ensemble des directeurs d’hippodromes n’ayant pas assuré les jockeys, de se rapprocher d’un organisme d’assurance et d’entreprendre les formalités d’usages à l’effet d’assurer les jockeys pour les journées de courses. Toujours selon le communiqué, une aide financière sera attribuée à l’épouse du défunt. Les jockeys mériteraient à ce que l’on s’intéresse à leurs métiers, à les protéger et de les intégrer dans une corporation qui draine des millions de dinars chaque week-end. Il est temps, après la mort de ce jockey, de mettre de l’ordre dans ce secteur mis trop longtemps à l’ombre.