Boualem Belhadri
La Maison de l’Entrepreneuriat du centre universitaire ‘Belhadj Bouchaib’ (CUBBAT), d’Aïn Témouchent a initié la fin de la semaine écoulée une thématique, en rapport avec les métiers du terroir et autres, pour lesquels les femmes excellent et sont de plus en plus appâtées et épatées pour réaliser les petits projets de leur rêve, en fonction de leur disponibilité à pouvoir jouer un rôle déterminant pour remplir le vide qui constitue malheureusement une autre nature assez léthargique et indolente.
La journée d’étude a été d’un grand intérêt pour toutes ces femmes venues s’enquérir, certaines pour la première fois.
La nouveauté dans ce schéma, présenté pour la première fois est de voir plusieurs wilayas invitées à y prendre part à cette rencontre, non pas uniquement pour assister, mais le plus important est d’échanger des expériences réussies ici et ailleurs, à même de faire profiter les jeunes chômeuses en quête d’accompagnateurs, pour réussir leur projet, là où beaucoup d’hommes ont échoué. Ainsi, l’occasion s’est merveilleusement présentée pour les enseignants des universités d’Adrar, Sidi Bel Abbès, Oran, Mostaganem, Tlemcen, Mascara, Saïda pour présenter des échantillons d’entrepreneuses qui ont réussi à émerger vaillamment et avec beaucoup de peine vaincue par la persévérance, la patience et la volonté inébranlable.
Les opérateurs économiques public et privé qui avaient contribué à faire de ces femmes des modèles étaient présents et certains ont eu cette opportunité pour prendre connaissance des atouts qui existent à Aïn Temouchent et des projets menés bien comme il faut par des jeunes chômeuses. Sur place, il y avait les représentants des fiscs, du commerce, des assurances et des dispositifs d’aide à l’insertion des jeunes dans le milieu professionnel tels que l’ANDI, l’ANGEM, l’ANSEJ, la CNAC, l’ANEM et autres fonds et caisses habilités à prendre en charges les doléances des postulants pour les orienter et les accompagner à bon quai.
En somme, les intervenants avaient l’embarras du choix, pour présenter ce dont avaient besoin les femmes novice en la matière. Ainsi, l’importance économique et sociale de l’entrepreneuriat féminin et ses les limites, le rôle à jouer dans le développement économique avec un éclairage sur la situation actuelle des maisons de l’entrepreneuriat à travers les expériences de chaque université, ainsi que les grands défis rencontrés durant ces dernières années et qui nécessitent une prise de conscience avérée, pour dépasser et dépassionner le qualificatif féminin.















