Belmadani Hamza
Des efforts sont en cours actuellement à Oran, pour transformer la zone industrielle de Hassi Ameur en zone de référence, dans le cadre d’un travail mené actuellement entre la Direction de l’Industrie et des Mines, ainsi que celle de l’Environnement.
Ce travail de collaboration et de concertation consiste en une campagne de sensibilisation qui va être entamée prochainement au niveau des unités industrielle polluantes dans cette zone, pour les informer de la réglementation écologique et contrôler les stations de prétraitement, selon la directrice de l’Environnement Samira Dahou. Cette opération de sensibilisation sera menée par la commission des établissements classés pour sensibiliser les industriels sur l’importance de traiter les rejets liquides et atmosphériques.
La directrice de l’Environnement a affirmé que les usines implantées dans la zone industrielle de Hassi Ameur sont supposées être dotées de petites installations de prétraitement des rejets. Une loi qui exige aux opérateurs, l’installation de stations de prétraitement avant toute exploitation de leurs activités, faute de quoi, ils seront verbalisés, a-t-elle fait observer.
Notons qu’après la zone industrielle de Hassi Ameur, l’opération sera élargie à la zone industrielle d’Es-Sénia.
Notons que la wilaya d’Oran compte actuellement 17 zones d’activités réparties notamment, à l’ouest d’Oran. Un nombre appelé à augmenter encore plus, puisque chaque commune devra avoir sa propre zone d’activités, afin que les PME y travaillent, embauchent et renflouent les caisses de la municipalité.
Sur le terrain, les zones d’activités ont bénéficié d’une opération de réhabilitation et mise à niveau dans le but de rattraper le déficit en viabilisation et entreprendre des travaux de raccordement aux réseaux d’eau potable, d’électricité, de gaz et d’autres commodités nécessaires.
Les opérateurs économiques exerçant au niveau de ces zones d’activités ont exprimé leur satisfecit, eux qui rencontraient énormément d’obstacles à cause de cette situation. Afin de donner encore plus de chance à de nouveaux partenaires économiques et créer des alternatives aux jeunes, la Direction de tutelle ambitionne de mettre en place toutes les conditions idéales, en facilitant l’intégration des jeunes porteurs de projets, et ce, en créant de nouvelles zones d’activités qui s’ajouteront aux 17 déjà opérationnelles.
Il faut rappeler que la différence entre une zone d’activité et une zone industrielle, c’est que la surface de cette dernière doit dépasser les 120 hectares.
La réalisation de plusieurs usines à Oran a permis l’apparition de nouveaux pôles industriels à Oued Tlélat, Béthioua, Tafraoui, ainsi que Boutlélis.
Notons que ces dernières années 1.300 hectares de foncier ont été mis à la disposition des investisseurs dans la 2eme ville du pays.


















