Boualem. Belhadri

Les manifestants, sortis par milliers, au chef-lieu de wilaya d’Ain Témouchent, scandant le leitmotiv slogan « une deuxième république, non au prolongement du 4eme mandat présidentiel » ont donné un exemple de citoyenneté et de dévouement à la patrie qui reste écrit en or sur l’une des pages glorieuse de l’histoire de l’Algérie contemporaine. Les martyrs ont applaudi dans leur tombent et pleuraient de joie et d’allégresse pour espérer la rectification du cours de l’histoire selon les fondements intrinsèques de la déclaration de novembre 1954. Ils foulé  les rues et boulevards principaux de la ville en rangs serrés et bien organisés. Les femmes avaient leur carré et personne n’osait aller les déranger. Tout coulait à la douce et une convivialité caractérisait comme au début de l’indépendance de l’Algérie. « C’est une seconde indépendance, disait un vieux qui s’efforçait de serrer le pas. Avant que les foules se dispersent, une opération de volontariat a été menée par les marcheurs. Tous ont mis la main dans la patte. Ce geste citoyen qu’on attendait depuis des lustres a montré, une fois de plus, que quand les gens recouvrent leur liberté d’agir, de s’exprimer, de penser et d’initier des actions bénévoles, ils deviennent les garants de la modernité et la prospérité. Ceci a été caractérisé par le célèbre slogan « khaoua, khaoua » ô combien significatif et édifiant à plus d’un titre. Il a empli les cœurs de bonté et de beauté et comblé les âmes de dévotion et de ferveur à l’endroit de notre chère patrie, l’Algérie.