Rachid Boutlélis

Une fin de semaine marquée par une cérémonie de remise des clés à 500 familles, des mal-logées de la commune de Bousfer, ayant postulé auparavant pour un relogement, a caractérisé l’essentiel de l’ambiance à Aïn El Turck. Une réception a été concoctée pour cette circonstance à la salle de conférence de la daïra d’Aïn El Turck où les heureux bénéficiaires ont reçu les clés de leurs nouveaux logements sous les youyous. Selon le chef de daïra, contacté par notre journal, qui a présidé cette cérémonie, « deux noms ont été supprimés de la liste initiale des 500 bénéficiaires, après avoir fait au préalable l’objet d’un apurement, suite à une enquête au cas par cas ». Il convient de rappeler qu’un rassemblement de protestation a été observé au lendemain de l’affichage de la liste des 500 bénéficiaires de logements de formule Lpl, réalisés à proximité du village Fillaoucène, communément appelé El Qaria, sur le territoire de la commune de Bousfer. Les mécontents ont été reçus par le chef de daïra, qui a écouté et pris note de leurs doléances. Pour la gouverne, il importe de rappeler dans ce même registre que cent treize (113 familles)ont été relogées au cours du mois de mai dernier dans une cité nouvellement réalisée au pôle urbain d’Oued Tlélat. Ce fut la fin du calvaire pour ces familles, qui ont, faute de mieux, élu domicile, près trois décennies auparavant, dans un regroupement de constructions illicites, sur les hauteurs de la localité de St Roch, dans le chef-lieu de ladite daïra. Ces familles ont construit illicitement des habitations et/où procédé à des extensions illicites des chalets, qui étaient destinés au départ aux employés de l’ex-entreprise DNC, sur une superficie mitoyenne à une caserne. Après leur évacuation, les constructions illicites, qui constituaient ce bidonville, le plus ancien de la daïra d’Aïn El Turck, ont été aussitôt ciblées par une opération de démolition et ce, afin d’éviter qu’elles ne soient réoccupées. Cependant un sit-in a été observé devant le siège de la daïra, par des mécontents, qui se sont estimés lésés. On apprend également dans ce contexte qu’une autre opération analogue ciblera prochainement un deuxième bidonville, communément appelé ”la foire’,’ niché derrière le siège du tribunal d’Aïn El Turck où un peu plus d’une centaine de famille environ, s’y sont installées. Ces dernières seront, selon notre source, relogées dans une cité de logements, sise au pôle urbain d’Oued Tlélat. Rappelons que ce bidonville a été construit sur la superficie, qui abritait les ex-galeries, ayant été ravagées par un incendie. Cet ancien lieu de commerce a été entre-temps cédé à la concession.