Belmadani Hamza
Des efforts sont en cours pour relancer les travaux des projets des anciennes formules du LPA et du LSP, a-t-on appris hier auprès de la directrice du logement de la wilaya Fairouz Djabiri.
En effet, plusieurs mises en demeures ont été adressées à l’encontre de promoteurs défaillants. Des rencontres réunissant les bénéficiaires, le promoteur chargé du projet et des cadres de la direction sont également organisées périodiquement pour éclaircir la situation et mettre les points sur les I. «on fait tout pour éviter le contentieux qui veut dire arrêt des travaux dans le chantier, il y’a des projets qui étaient en souffrance depuis 2008 » dira notre interlocutrice.
Notons qu’en 2017, aucun projet de ces deux types de logements n’a été livré, les procédures entreprises par la direction du logement ont permis la réception de 2.722 logements en 2018. 3.500 autres logements devront être finalisés au fur et à mesure.
Par ailleurs, et dans le cadre du logement rural, la directrice du logement a révélé que de nouveaux quota seront réalisés par des micro-entreprises, qui réaliseront les gros œuvres. Après 50 logements ruraux groupés à Ain El Kerma, un autre quota de 50 habitats ruraux sera réalisé sur place. De nouvelles habitations groupées seront également réalisées. Il s’agit de 70 à Béthioua répartis entre 50 à Mers El Hadjadj et 20 à Ain El Bia ainsi que 50 à Tafraoui. Notons que des cadres de la direction du logement de la wilaya d’Oran ont effectué récemment, une sortie sur le terrain au niveau du projet 50 logements ruraux dans la commune d’Ain El Kerma (Daira de Boutlélis) qui est en cours de réalisation par des petites entreprises créées dans le cadre de l’ANDI, ANSEJ et CNAC.
Les cadres de la direction ont constaté un bon rythme de travaux. Le choix de ces petites entreprises sera généralisé à d’autres projets pour booster leurs activités et permettre la création de nouveaux postes d’emploi. Notons que l’ancien ministre de l’Habitat, de l’Urbanisme et de la Ville, Abdelwahid Temmar, a annoncé récemment que les mesures relatives à l’acquisition de logements ruraux connaîtront des facilités supplémentaires à l’avenir, pour encourager cette formule qui s’inscrit dans le cadre du développement des régions rurales et de la sédentarisation de leurs habitants. Ces facilités ont pour objectif d’alléger les mesures d’acquisition d’un logement rural, consistent à réduire le nombre des tranches de paiement qui feront l’objet d’une révision.
Le ministre a fait savoir que ces facilités permettront d’attribuer l’aide aux bénéficiaires en deux tranches. La première tranche d’un taux de 60 % du montant global de l’aide sera remise après le constat du lancement des fondations du logement, tandis que la deuxième tranche (40 %) sera payée, lors de la réalisation des travaux de construction des piliers. Cette mesure vise, selon le premier responsable du secteur à rationaliser les dépenses de l’Etat, d’une part, et à garantir l’utilisation de l’aide à l’habitat rural pour la construction d’un logement destiné réellement à une famille rurale, d’autre part. Le ministre a soutenu que la question relative à la validation de la propriété d’un terrain demeurait la “condition sine qua non et incontournable”, pour éviter tout éventuel contentieux, ajoutant que cette mesure s’inscrivait dans le cadre des prérogatives des Assemblées Populaires Communales (APC) et de l’Administration Locale. M. Temmar a indiqué que le logement rural connaissait un “grand engouement”, car s’inscrivant dans le cadre du développement des régions rurales et de la sédentarisation des habitants, pour les encourager à recourir à l’auto-construction à l’effet de réaliser un logement décent avec l’aide de l’Etat qui se charge de leur fournir un terrain dans les régions éloignées, outre l’aide financière.



















