Boualem. Belhadri
On a l’impression que les investisseurs ne se bousculent pas devant le portillon de la wilaya d’Ain Témouchent pour demander des terrains destinés au tourisme balnéaire, thermal et prestataire au niveau des zones d’expansion et sites touristiques (ZEST).
Cette information capitale n’est pas avancée, sans aucune mesure comme peut le penser des gens mais elle est exprimée par les élus de l’assemblée populaire de la wilaya qui ont réagi avec vigueur, preuves à l’appui, lors de la dernière session plénière du mois dernier.
Au fait on assiste à un véritable mea-culpa fait, par la commission chargée du tourisme et de l’artisanat, à l’endroit des investisseurs qui ont acquis des terrains au niveau des ZEST de Rechgoun, Chatt El Hilal et Bouzedjar et qui n’ont pas achevé leur projet depuis belle lurette.
Véritablement la commission qui a rendu son rapport a effectué une grande expédition à travers les ZEST de la wilaya.
Il ressort de ce qu’elle a retenu que sur les 72 projets mis en route il y a 33 projets en voie de réalisation et 34 autres se trouvant à l’arrêt et les travaux non lancés depuis belle lurette. Le constat est amer.
Et pendant que des investisseurs cherchent des assiettes foncières pour réaliser leur projet au niveau des ZEST citées et autres, d’autres continuent à s’accaparer des terrains alors que les clauses contractuelles sont claires et qu’il faut agir en conséquence pour récupérer les assiettes après trois mise en demeure.
Qui parmi les autorités compétentes n’a pas fait son travail et n’a pas activé la procédure légale pour restituer les terrains afin de les réaffecter à d’autres promoteurs ? Voilà la grande question qui reste posée et qui nécessite une réponse de la part des responsables habilités.
On l’on suppose que les élus de l’APW ont fait ce qui devait être fait et la balle est dans le camp de ceux ayant l’attitude d’agir en conséquence pour appliquer la réglementation en vigueur.
















