Boualem Belhadri

Ce mardi 09 avril 2019, les «facebookeurs» et «les tweeteurs» se sont rencontrés pour occuper la petite placette, sise au rond-point, attenant aux sièges de la Wilaya et de la Maison de la Culture.

Ils n’avaient que cette possibilité pour pouvoir se regrouper et dire, haut et fort, ce qu’ils avaient dans leur cœur, alors qu’ils attendent depuis des années les clés de leur logement que la CNEP- IMMO tarde à mener les travaux d’aménagement d’un parc de logements de plus de 800 unités. Au début, en 2014, les souscripteurs avaient signé des contrats avec le promoteur public, en l’occurrence, l’AADL. Ce dernier et la CNEP-IMMO, avec le consentement des attributaires avaient signé une convention dans laquelle il est stipulé le reversement du programme au profit de la CNEP-IMMO qui avait plus de 1.000 logements réceptionnés. Les aménagements extérieurs ont provoqué un malentendu entre les deux administrations d’AADL et CNEP-HIMMO.

Il a fallu des interventions de plusieurs horizons décisionnels, pour qu’à la fin le ministère de l’Habitat tranche et force la CNEP-HIMMO à prendre en charge les travaux de poses des VRD (AEP, assainissement, Gaz, électricité, téléphone, Internet) et les espaces verts. La facture est salée.

Et il fallait trouver un montage financier, où plusieurs parties y figurent et doivent participer.

Il était une heure, quand on a appelé un souscripteur qui se trouvait avec ses pairs devant le siège de la Wilaya. Selon lui, le directeur de wilaya de la CNEP, interpelé par les contestataires a dit que ce problème le dépasse et il est du ressort du Directeur Régional de la CNEP-IMMO d’en décider absolument. Ce dernier affirmant, alors qu’il se dirigeait tout droit pour rentrer à la wilaya. Certainement une des autorités de la wilaya l’aurait invité.

Le problème  devait être  réglé si l’on se réfère aux propos de l’ancien ministre de l’Habitat.

A qui profite cette situation ? Ne pousser pas les gens vers l’irréparable, s’il vous plaît !