Z.M.
Il était 9 heures ce jeudi matin, lorsqu’une grande panique s’est emparée des citoyens entre simples passants et habitants du quartier de Miramar au centre-ville d’Oran, une véritable bataille rangée digne de scénarios de films de violence.
Une bagarre avec hache et couteaux entre des individus qui ont semé pendant plus d’une demi-heure, une véritable terreur, face à la Banque de Développement Local (BDL) qui fait face à la cinémathèque. C’est dire que la bagarre à armes blanches s’est produite face à la stupéfaction générale au cœur de la ville et de surcroît sur une grande artère de Larbi Ben M’hidi.
Les passant assistaient impuissants à cette bagarre entre 03 individus sans en connaître les réelles raisons qui ont mené à cette scène de violence matinale. Un des individus portait une hache qui paraissait ensanglantée, au moment où un autre avait un couteau, alors qu’une troisième personne était affalée au sol.
Par la suite, l’homme à la hache s’est attaqué à tout ce qui était sur son chemin, ce dernier commence par casser pare-brises et autres parties des voitures qui se trouvaient stationnées à proximité de la crèche communale qui fait face à la BDL dans le quartier de Miramar, relevant de la circonscription El Emir.
Aucun des passants, même les propriétaires des voitures n’osaient pas avancer, pour s’enquérir des dégâts causés à leurs véhicules. Il faut dire que face aux armes blanches utilisées, lors de cette bagarre et la confusion qui régnait, ne permettait nullement de distinguer qui était la victime et qui était l’agresseur, mais ce qui est certain, c’est que tôt ce matin de jeudi, les citoyens ont assisté à une grande bagarre au couteau et à la hache digne des temps anciens.
Dans ce contexte de déliquescence des quartiers du centre-ville d’Oran, celui de Miramar ne fait pas exception et pour cause, la prolifération de coins de revente de stupéfiants de toutes sortes fait rage et ce n’est un secret pour personnes au niveau de ce quartier que les dealers ont pignon sur rue et tout est disponible, de la résine de cannabis aux drogues dures, en passants par les psychotropes de toutes marques, dont les conséquences se ressentent auprès des habitants de ce quartier à forte densité de population.
















