Boualem Belhadri
Piloté par le ministère de l’Environnement et des Energies Renouvelables, avec l’appui de l’Agence Belge de Développement (ENABEL), le projet de renforcement des capacités dans le domaine de l’environnement (PRCDE), en sa seconde phase après celle entamée le 20 janvier 2019 et caractérisée par l’organisation de la table de l’environnement, a connu une évolution notable en termes de concrétisation de certaines actions avérées nécessaires mais pas suffisantes et qu’il faut à tout prix les parachever par d’autres en termes de réglementation, d’organisation, de gestion, de conception et d’aménagement. L’atelier consacré aux espaces verts a suscité intérêt et engouement, non pas uniquement des membres du dit atelier mais aussi au reste, le plus grand des autres ateliers qui ont manifesté des remarques et observations importantes. La gestion des espaces verts a été au cœur des débats, tout d’abord au niveau de l’atelier et en plein fouet, pour l’assistance quand cette dernière a été appelée à présenter des solutions idoines, à même de les proposer pour les consigner et les transformer en propositions valables et exécutables.
En effet, le président de la séance a préconisé l’idée portant le vocable réputé «Gérer avant de réaliser des espaces verts.» Cette notion, il est bon de le souligner, revêt une importance particulière de taille, car dorénavant aucune autorité habilitée ne s’aventure à inscrire des projets d’espaces verts en construction, pour qu’après la réception les espaces soient livrés à eux-mêmes et au pillage.
En effet, il a été proposé de créer des entités qualifiées dans le domaine de la gestion, l’entretien, la maintenance, le suivi et la surveillance des espaces verts, à condition que cette entité soit prise en charge au titre d’une disposition spécifique devant figurer sur le cahier de charges et prise en compte au titre de l’estimation globale du projet. Les idées qui ont émergé des discussions ont proposé à ce qu’un article soit inclus sur le marché avec en sus, une durée d’une ou deux années d’engagement de la part de l’entreprise de réalisation qui aura la tâche d’entreprendre tous les travaux liés à l’entretien, la gestion, la maintenance et l’aménagement de l’espace avec en plus la formation des agents, devant prendre la relève après la fin des clauses contractuelles. Aussi l’espace vert pourrait faire l’objet d’une concession à la commune, ou à un concessionnaire qualifié, lequel gèrera le bien par la suite.















