H. Nacera
En moins de 72 heures, l’opération de relogement des bidonvilles de Ras El Ain est d’ores et déjà émaillée par des contestations, poussant les autorités à la suspendre provisoirement, le temps d’examiner les 480 recours qui ont été déposés en signe de protestation contre leur exclusion de la liste de bénéficiaires. Alors que 1200 familles ont été déjà délocalisés depuis lundi dernier, 200 autres familles voient leur relogement reporté jusqu’au 15 ou 19 octobre prochain. Selon nos sources, une réunion a été organisée par le chef de la daïra d’Oran avec 07 sept représentants des protestataires et au cours de laquelle des assurances leur ont été données quant à l’ajout d’une liste additive après un réexamen des cas particuliers. Selon nos sources, le chef de daïra a laissé entendre que la porte des recours reste toujours ouverte aux citoyens au Palais des sports Hamou Boutlélis (M’dina J’jdida). Par ailleurs, et aux dires des protestataires, pas moins de 500 familles sont originaires de Ras El Ain, et un bon nombre d’entre elles ont été exclues de la liste, étant considérées comme récemment ‘’incrustées’’. De son côté, la commission des recours tente de calmer les esprits en réservant le meilleur accueil à ces citoyens au sein de la grande salle du Palais des sports, aménagée pour la circonstance.
Les autorités locales ont entamé, quant à elles, une enquête approfondie sur 300 cas, sur lesquels des soupçons pèsent. Les informations qui nous parviennent évoquent la reprise imminente de l’opération de relogement dans une semaine, après que les esprits se soient calmés.




















