Boualem Boualem
On n’est pas contre tout aménagement touristique qui s’inscrit dans la durabilité, un investissement entrant dans le cadre de l’amélioration et l’embellissement des sites touristiques balnéaires et hôteliers, dans la wilaya d’Aïn Témouchent. C’est ce qu’a précisé, une fois lors d’un colloque un responsable qui selon lui : «il faut tout d’abord gérer avant de réaliser» car dit-il : «c’est le bât qui blesse, dans notre pays où l’on voit investir, chaque année des sommes importantes pour l’aménagement des plages, pour une occupation n’excédant pas 03 mois dans l’année. Le reste du cycle, c’est-à-dire, 09 mois ces espaces de loisir et de divertissement sont laissés à l’abandon, si l’on ose dire et au compte des aléas de toutes formes et natures. » Cette année, on vient d’apprendre que 45 milliards de centimes ont été mis à la disposition du secteur concerné pour prendre en charge des travaux d’embellissement et d’entretien au niveau des plages et sites touristiques et balnéaires, selon Maamri Hamouda, l’actuel directeur du Tourisme qui s’est confié à la presse, depuis peu.
Les cinq sites potentiels, sur les 18 plages autorisées aux baignades, prévus au programme de l’année en cours sont « Terga (El Malah), S’Biât et Bouzedjar (El Amria), Rechgoun 1 (Beni Saf), Rechgoun 2 (Oulhaça).» Il a fallu recourir à des entreprises spécialisées, pouvant soumissionner pour des articles spécifiques à même de pouvoir terminer dans un délai de rigueur ne dépassant pas 02 mois. On entend par les travaux proposés : «l’éclairage, public, les sanitaires, les trottoirs, les espaces verts, la voirie, les réseaux publics de l’eau et de l’assainissement, les parkings, les prestations de surveillance des sites, la sécurité des estivants et des baigneurs….»
Sur un autre registre, Maamri avait laissé entendre que : «trois nouveaux sites sont proposés pour étude à savoir : la plage de Zouanif (Oulhaça), El Ain (Ouled El Kihel) et Hafer El Djamel- Sidi Safi.» Paradisiaques et magnifiques mais aux reliefs accidentés et difficiles à pouvoir réaliser des routes pour accéder, les trois plages attendent ce que va dégager les études et de là songer à des scénarios de montages financiers à même de pouvoir les lancer dans le cadre des lois régissant l’aménagement de nouveaux sites touristiques et balnéaires. Pour l’heure, il est attendu la réception de 04 hôtels balnéaires, ramenant ainsi la capacité d’accueil à 4600 lits avec un appoint de l’ordre de 500 lits. Les promoteurs seront-ils au rendez-vous avec l’ouverture de la prochaine saison estivale pressentie au début de la seconde semaine de juin ? Espérons !
















