Boualem. Belhadri

Poursuivant ses visites d’inspection et de travail, à travers les zones d’ombre, le wali d’Ain Temouchent, M’Hamed Moumen, accompagné du président de l’institution élective et du directeur des services agricoles, a déclaré, avant-hier « que pas moins de 1300 exploitations agricoles attendent d’être raccordées au réseau public de l’électricité. Son souhait, ajoute-t-il, est de pouvoir arriver à alimenter en énergie électrique 500 autres exploitations avant la fin de l’année en cours. Il est à rappeler qu’en 2022, la Société Algérienne d’Electricité et de gaz avait procédé au raccordement de 244 exploitations agricoles collectives et individuelles avec la pose d’un réseau de 124,04 km et la mise en place de 28 transformateurs et de 236 compteurs électriques. L’objectif assigné, est d’arriver à en finir avec les groupes électrogènes, pour permettre aux agriculteurs de réaliser des objectifs performants en matière de production des fruits et légumes et de céréales à l’irriguée. Durant l’année en cours, précise le wali, pas moins de 384 exploitations ont été raccordées alors que 684 unités recensées sont programmées pour les lancer. Il faut reconnaître que la cadence des réalisations a baissé au niveau de certaines zones aux accès et reliefs difficiles. Le wali a évoqué des réticences affichées par des entreprises, non mises à la portée de la presse. Des indiscrétions parlent des difficultés de terrains et d’accès aux exploitations qui sont à l’origine de ces prudences. Voulaient-ils une révision des prix unitaires pour qu’ils puissent rentrer dans leur compte ? La main d’œuvre n’étant pas disponible pour des raisons non évoquées ? Tous ces facteurs, réunis, peuvent contribuer à une telle situation. Par ailleurs, la Direction de la Société de Distribution de l’Electricité et du Gaz d’Ain Temouchent, a mis en service 06 nouveaux transformateurs électriques pour renforcer les capacités d’alimentation énergétique des communes d’Ouled Boudjemaa, El Amaria, El Malah, Oued Sabah, Aïn El Arbaa et Tamzourah qui connaissaient des coupures fréquentes.