Wassila. B
La 28e édition de la Conférence sur les changements climatiques, ou COP28, qui vient de se tenir à Dubaï sous l’égide de l’ONU, s’est soldée par un nouveau projet d’accord. Le texte appelle les pays à «transitionner hors des énergies fossiles dans les systèmes énergétiques, d’une manière juste, ordonnée et équitable, en accélérant l’action dans cette décennie cruciale, afin d’atteindre la neutralité carbone en 2050 conformément aux préconisations scientifiques». Ce texte est un compromis adopté par consensus, hier mercredi. A noter que ce texte ne contient pas le terme de «sortie des énergies fossiles» refusé par des pays producteurs de pétrole de de gaz. Une voie contraignante pour une sortie globale des énergies fossiles n’a pas été intégrée dans la déclaration finale. À la lumière de ces mutations climatiques et énergétiques, l’Algérie a adhéré complètement à la dynamique internationale de lutte contre le changement climatique et de lutte contre l’empreinte carbone, en offrant des solutions palpables, conformément à ses engagements dans le cadre de l’agenda de l’ONU 2030, déployant de grands efforts pour lutter contre les effets et adopter une voie proactive pour sa réalisation. L’Algérie cherche à s’adapter au contexte international et à répondre en même temps à la demande croissante en énergie, tout en contribuant au développement social et économique du pays. Cette démarche repose sur la réalisation d’une transition énergétique progressive, en adoptant un mix énergétique qui tienne compte de toutes les énergies disponibles, les plus fiables et les plus propres, et en bénéficiant des gains résultant de l’amélioration de l’efficacité énergétique, tout en œuvrant à la maîtrise de la consommation des matières énergétiques pour préserver les ressources naturelles pour les générations futures. En plus de ses ressources fossiles, l’Algérie dispose d’énormes capacités en matière d’énergie solaire, grâce au lancement d’un programme de développement des énergies renouvelables, qui vise à atteindre une capacité totale de 15.000 mégawatts à l’horizon 2035, dont 2.000 mégawatts seront prochainement réalisés par Sonelgaz. A travers ce programme, l’Algérie œuvre à atteindre 30 % d’énergies renouvelables dans le mix énergétique renouvelable. La stratégie vise à limiter la hausse croissante de la demande sur l’énergie et à rationaliser la consommation en adoptant un modèle énergétique efficace, permettant l’utilisation optimale de différentes activités économiques et sociales. Le développement de l’hydrogène figure également parmi les objectifs premiers du Gouvernement, qui vise à en faire un affluent stratégique en ligne avec ses engagements et son programme pour une bonne transition énergétique. L’Algérie dispose d’atouts importants qui la qualifient pour devenir un leader régional majeur dans ce domaine, notamment grâce à ses capacités dans le domaine de l’énergie solaire et son vaste réseau d’électricité et de gaz, renforcé par des unités de dessalement d’eau de mer.
















