Z.L.
Les jeunes souscripteurs aux dispositifs d’aide et de soutien pour le lancement d’une entreprise ou d’une activité commerciale, dans le cadre de l’Ansej, Cnac et Angem doivent fournir un dossier et parmi les pièces exigées dans le dossier en question, il y a la « facture Pro forma.»
La facture « pro forma» étant un document provisoire, permettant à l’acheteur d’un bien d’équipement d’obtenir un crédit, ou une autorisation pour la création d’une entreprise.
Il faut voir ce document commercial comme un devis officiel présenté sous forme de facture. Il est souvent utilisé pour les activités de vente et de prestations, alors que le devis est traditionnellement réservé aux dossiers fournis dans le cadres des mécanismes d’aide et de soutien tels que, Ansej, Cnac et Angem pour ne citer que ces dispositifs d’aide aux jeunes, notamment les chômeurs en quête d’une activité professionnelle.
A Oran comme à travers plusieurs wilayas, ce document censé être gratuit est cédé aux jeunes demandeurs à des tarifs divers par ceux qui les délivrent. Selon nos sources, ces imprimés sont cédés entre 1.000 dinars 3.000 Dinars voire plus et peuvent atteindre pour de nombreux spéculateurs sans scrupules des sommes plus importantes et peu importe le statut du demandeur, chômeurs ou jeunes en quête de construire leur avenir.
Une pratique malheureusement très courante chez certains fournisseurs qui profitent de cette situation d’un jeune chômeur qui, pour établir un dossier pour prétendre à un crédit dans le cadre d’un des dispositifs, il lui est exigé une «facture pro forma» ces derniers se retrouvent contraints de payer la contrepartie financière, pour obtenir le document pour clore son dossier.



















