Boualem. Belhadri
La salle de conférence Hachi Youcef de l’université d’Ain Temouchent, Belhadj Bouchaib, a abrité, ce dimanche 28 janvier 2024, les travaux d’une journée d’étude ayant pour thème « la numérisation au service de l’administration et du citoyen. » Initiée par les services de l’administration locale, cette journée de formation est dédiée aux gestionnaires des pages numériques relevant des administrations de la fonction publique des différents secteurs économiques et techniques ainsi que ceux des organismes et agences. Le thème central s’articule autour des mécanismes et méthodes pour la gestion efficace des pages de réseaux sociaux. Aussi, cette formation s’inscrit dans le cadre de l’amélioration et la modernisation du service public en Algérie, devenu un impératif décisif que le gouvernement tente, depuis plus de dix ans, d’assoir la stratégie de e-management. Dans cette étude, mettre en lumière la numérisation de l’administration est considéré comme l’une des étapes les plus importantes de l’amélioration de la fonction publique en Algérie. A la question de savoir quels sont les effets de la numérisation de l’administration sur la gestion de la fonction publique en Algérie? Nous avons évalué l’état des progrès de l’Algérie dans la numérisation de l’administration et examiné les mesures prises dans ce domaine, en mettant en évidence les différentes difficultés et défis auxquels elle était confrontée, ainsi que ses faiblesses et ses points forts, explique un responsable du ministère de l’intérieur. Le docteur Blaha Benekrouf de l’université d’Ain Temouchent, avait présenté une intervention intitulée « les réseaux sociaux rôle et but » devant un parterre de professeurs, d’étudiants, de représentants de l’administration locale, des différents services techniques de la wilaya et des organismes relevant de plusieurs secteurs économiques. Il dira que les « réseaux sociaux sur Internet sont des applications ayant comme objectif de relier des amis, des connaissances ou des associés. Ils font partie d’une entité plus large : les médias sociaux. » Aussi, dit-il, « Les réseaux sociaux peuvent être définis comme des services en ligne ayant pour but de tisser des liens entre des personnes partageant des intérêts communs. » Pas moins de 3 milliards d’internautes sur Face book tissent des liens et partagent des données, des informations, des connaissances et autres services, a-t-il souligné en substance. Selon le responsable du ministère de l’intérieur et des collectivités locales « la numérisation doit être considérée comme un choix politique et non comme un simple ajustement à une évolution technologique », et d’ajouter « les réalisations accomplies ont eu comme avantages le gain de temps pour le citoyen, l’éradication des pratiques de clientélisme et la réduction des déplacements, particulièrement pour les habitants des zones éloignées, mal desservies par les transports ». En termes de définitions, le conférencier, le DrBlaha Benekrouf, dira tout particulièrement que « le réseau social désigne un site internet ou une application mobile permettant de développer des interactions sociales, de se constituer un réseau de connaissances, d’amis ou de relations professionnelles, avec lequel on interagit en temps réel ». A une question relative aux effets négatifs des réseaux sociaux sur les jeunes, lune des professeures estime « que comparés aux générations précédentes, ils semblent avoir plus de problèmes comme l’anxiété, la dépression, les troubles du comportement alimentaire ». Abordant le second thème lié à la stratégie des contenus des réseaux sociaux, la doctoresse B.F.Zohra, dira « une stratégie sur les réseaux sociaux, consiste à définir et planifier les actions pertinentes sur les réseaux sociaux de l’entreprise, en fonction de ses objectifs de marketing ». Pour l’entreprise, les observateurs estiment que ces médias représentent donc l’opportunité de toucher une audience plus large. Une grande majorité des directions marketing l’a compris, et la plupart des entreprises ont déjà intègré les réseaux sociaux dans la stratégie marketing. Dans ce contexte, l’entreprise qui s’en prive risque de perdre un avantage concurrentiel. »
