R.M

En dépit des mises en demeures adressées par l’APC d’Oran aux commerçants récalcitrants afin de libérer les trottoirs des extensions anarchiques, ces derniers semblent en faire fi. Aussi, et conformément aux instructions de M. le wali d’Oran M. Said Sayoud, et suite à la décision du maire d’Oran, une vaste campagne a été lancée depuis lundi, pour libérer par la force publique, les trottoirs des extensions anarchiques des commerces sur le domaine public et ce, sous la supervision de la cellule de l’environnement et du cabinet du wali. Cette vaste opération a été réalisée en coordination avec les services de la mairie d’Oran et les services de la voirie relevant de la Sureté Nationale de la wilaya d’Oran et a couvert dans, une première étape, l’axe giratoire de Dar El Beida et le prolongement de la route nationale 35. L’opération se poursuivra pour toucher tous les trottoirs des rues et places dont les espaces relevant du domaine public ont été empiétés par les commerçants, sans aucune autorisation des services de la municipalité d’Oran. D’aucun n’ignore l’exploitation outrancière des trottoirs par les commerçants à Oran particulièrement dans les quartiers périphériques d’Oran. Les tenanciers de cafés et autres restaurants de grillades se sont arrogé le droit d’accaparer des surfaces des trottoirs en y posant toute sortes d’obstacles : grilles de séparation, poteaux en fer forgé, cônes de signalisation etc, entravant par la même la circulation piétonne. Pire encore, d’autres commerçants empiètent carrément la chaussée afin d’empêcher tout stationnement de véhicules en posant soit des chaises, des blocs de pierres, ou encore des cageots en plastique. Cette situation a suscité bien entendu le courroux du voisinage et leur totale approbation, à l’annonce de cette initiative qui les conforte dans leur bon droit. La réglementation est très claire à ce sujet. Sous peine d’amendes suite au préjudice occasionné, la loi interdit l’empiètement sur le domaine communal ou public sauf dans certains cas permis par la règlementation et sous condition d’une autorisation des services de la marie d’Oran.