Linda Otsmane
Comme à l’accoutumée et à chaque samedi, le marché hebdomadaire attirant des ménagères de toute la commune d’Arzew et sa périphérie pose un sérieux problème d’entretien général. En effet, avec la chute de pluie, durant la journée d’hier, l’assiette abritant le souk s’est transformée en un terrain boueux difficile à emprunter. En plus de l’étroitesse des lieux, cette infrastructure manque de tout ! En effet, un programme d’entretien prévu par les autorités locales tarde à voir le jour bien que ce souk soit considéré comme étant l’une des plus importantes ressources financières dont dispose la commune d’Arzew. Ainsi, l’ensemble des marchands continue à exposer leurs étals à même le sol à défaut de stands ou de locaux aménagés pour ce type d’activités commerciales. «Les espaces réservés aux étals sont bien souvent en piteux état, et leur fonctionnement est indigne d’un marché municipal. De plus, l’absence de locaux font que l’anarchie et le désordre sont les maîtres mots des lieux», signale- t-on. Sur un autre plan, des représentants du mouvement associatif chargés du dossier un marchéhebdomadaire, s’interrogent sur le sort de la somme d’un milliard deux cent millions de centimes, consacrée par l’Etat pour la réhabilitation de cette infrastructure. Cette enveloppe financière consistante est censée transformer complètement la nature de ce marché afin qu’il puisse répondre aux attentes des consommateurs et par-là même, offrir un cadre commercial agréable, cependant aucune suite n’a été donnée. Il faut dire que le marché hebdomadaire, bien qu’il fasse le bonheur de certains consommateurs, qui y retrouvent leur compte à la faveur des prix proposés par un bon nombre de vendeurs, dont la majorité exerçait sans statut juridique légal, avait terni l’image de la ville gazière qui devait se doter d’une infrastructure digne de la commune la plus riche du pays. Cela sans évoquer le désagrément causé par le jet anarchique des ordures et des restes des produits vendus.
Un projet fictif
Notons qu’à l’approche du mois sacré du Ramadhan, les ménagères ont également exprimé, leur mécontentement vis-à-vis de la progression de délits de vol qui se pratique à outrance par des individus qui viennent pour commettre leur forfait sans pour autant s’inquiéter de la situation sociale des consommateurs.
En effet, selon les déclarations de beaucoup d’entre eux, l’absence d’un plan sécuritaire plus au moins efficace a fait que même les marchands sont exposés à ce genre d’agissements.
D’ailleurs, l’on saura que les voleurs s’organisent en groupes pour maîtriser la situation et bien guetter leurs ‘’proies’’ surtout que le nombre des agents de l’ordre mobilisés à cet effet demeure insignifiant par rapport à l’importance de consommateurs qui s’y rendent pour faire des emplettes à des prix concurrentiels. «Nous exigeons le renforcement du plan sécuritaire afin de permettre aux ménages de faire leurs achats dans de bonnes conditions surtout que le souk d’Arzew accueille une moyenne de 1500 acheteurs dont 75 % sont classés comme étant des chefs de familles à faibles et moyens revenus », signale un commerçant activant au marché.




















