Wassila. B

«Tous les indicateurs énergétiques et miniers sont au vert. Le secteur algérien de l’énergie et des mines a enregistré de belles performances», a affirmé, hier, Mohamed Arkab, ministre de l’Energie et des mines devant la Commission des Affaires économiques, développement, industrie, commerce et planification de l’Assemblée populaire nationale (APN). M. Arkab a précisé que les résultats préliminaires indiquent que «la production des hydrocarbures a augmenté de 3,3 % par rapport à 2022, pour atteindre 169 millions de tonnes d’équivalent pétrole. La production du gaz naturel a aussi augmenté grâce à l’exploitation de certaines zones». «En 2023, 15 nouvelles découvertes, principalement ont été réalisées par Sonatrach», a révélé M. Arkab. «Le programme d’études et de recherche minière comprend 26 projets à travers des 30 wilayas. Le gouvernement a adopté un programme ambitieux de développement des énergies renouvelables avec une capacité totale de 15 GW en 2035, dont 6 GW au cours de la période 2023-2027, pour lequel il a mobilisé toutes les ressources nécessaires», rappelle le ministre. «Sonelgaz a lancé un programme d’hybridation des centrales électriques à énergie solaire «dans le but de réduire la consommation de combustibles fossiles (surtout le diesel) dans des endroits éloignés de sources d’approvisionnement», a fait savoir le ministre. Sur sa lancée, M. Arkab a indiqué que «le développement de l’hydrogène a été inscrit parmi les objectifs les plus importants du Gouvernement, avec l’élaboration d’une stratégie nationale et d’une feuille de route pour le dé veloppement de ce type d’énergie, en s’appuyant sur les vastes capacités solaires du pays pour devenir un acteur régional et international dans ce domaine». Après l’adoption de la loi sur les hydrocarbures, le ministre a affirmé que «le secteur s’emploie d’ amender la loi sur les mines afin d’améliorer le climat des affaires en mettant en place des mesures d’incitation pour attirer les investisseurs nationaux et étrangers ainsi que les capitaux et les compétences techniques». Le secteur s’emploie également, selon le ministre, «à modifier la loi sur l’électricité afin de l’adapter aux réalités et activités de production et de distribution d’électricité en Algérie, en introduisant des dispositions relatives aux énergies renouvelables et à la transition énergétique». Dans le domaine de l’environnement, «l’Algérie s’est engagée à réduire de 22 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030». Abordant la question de la coopération internationale, qui est l’un des axes fondamentaux de la politique du pétrole et du gaz du pays, le ministre a indiqué que «l’Algérie, par son appartenance à diverses organisations internationales et régionales œuvre pour la défense de nos intérêts et l’échange d’expériences et d’expériences». «Au niveau de l’OPEP, nous travaillons avec d’autres États membres et non membres pour rapprocher notre vision de l’équilibre et de la stabilité des marchés», a expliqué le ministre. Et M. Arkab de souligner «la place importante que l’Algérie occupe au niveau de ces organes et organisations, comme en témoigne l’organisation, la semaine dernière, du septième Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Forum des pays exportateurs de gaz, à l’issue duquel ont émergé des décisions souveraines, qui ont abouti à la Déclaration d’Alger, dont le résultat est de réaffirmer la souveraineté des États sur leurs ressources naturelles et la nécessité d’appuyer un dialogue fort et constructif entre producteurs et consommateurs pour promouvoir la mise à niveau du gaz naturel afin de parvenir à une transition énergétique solide, équitable et durable».