H.N

L’opération de relogement dans la wilaya d’Oran se poursuivra, selon le programme prévu, bien qu’elle ait été retardée par l’interruption d’un certain nombre de chantiers de réalisation. Cap Dz a appris, de sources sûres, que la commission chargée d’étudier les demandes de recours pour des logements sociaux a accepté pas moins de 530 demandes estimées fondées. Après un examen minutieux des dossiers des contestataires, au cas par cas, ladite commission a jugé que plusieurs cas répondaient effectivement aux critères exigés par la loi 08/142 et de ce fait, ont été rétablis dans leur bon droit. Ce qui donne un nouvel espoir aux citoyens se trouvant dans la même situation, comme quoi le droit ne se perd pas, tant que le requérant apporte des preuves de son éligibilité. Rappelons que la daïra d’Oran avait publié pour la première fois la liste des bénéficiaires du quota des 5.300 logements sociaux en 2021 et ce, 30 ans après que les demandes aient été déposées par plus de 100.000 demandeurs. L’examen des recours, au cas par cas, par une commission mixte avait permis d’assainir la liste d’un bon nombre de citoyens ayant déjà bénéficié de logements dans d’autres formules, telles que le LSP, l’AADL, le LPA, le LPP ou encore du RHP. La majorité des recours, au nombre de 1.600, remonte aux années soixante-dix.
Ladite commission a eu toutes les difficultés pour séparer le bon grain de l’ivraie, notamment les recours en eux-mêmes. La daïra d’Oran avait été témoin, à l’époque, d’une vague de contestations des souscripteurs s’estimant lésés. Il aura fallu l’intervention expresse du chef de l’exécutif et des assurances de réexaminer tous les cas, pour que le calme revienne. Selon nos sources, il est fait état de la prochaine distribution d’un quota de logements sociaux au profit des demandeurs de recours au niveau des communes de Oued Tllelat, Sidi Bentebka et Boutlelis. Ce qui est sûr, c’est que certains bénéficiaires, dont les demandes datent des années 70 sont concernés, parmi lesquels, celui d’une divorcée sur lequel Cap dz est revenu, lors d’une précédente édition. Notons enfin que la formule du logement social par points demeure toujours une des principales revendications des ménages aux revenus faibles. Une large proportion sollicite même la révision du plafond du salaire mensuel fixé à 24.000 DA.