H. Nassira

L’enquête lancée par les autorités compétentes de la wilaya d’Oran concernant la situation juridique d’un bien agricole situé dans la zone de Belgaïd (site SIF2) se poursuit jusqu’à l’heure actuelle. Il s’avère que certains courtiers de la mafia immobilière ont tenté de manipuler ce bien en promouvant la vente de ses terres via les réseaux sociaux.
Le bien en question, est l’objet d’un litige judiciaire, son propriétaire d’origine détenant un contrat légal d’exploitation, tandis que la mafia immobilière tente d’exploiter la situation en promouvant la vente de parties de ce bien, malgré l’absence de tout certificat d’urbanisme ou d’habilitation attestant de sa possibilité d’extension urbaine, notamment sur le côté opposé du bien.
Ces derniers jours, une commission multisectorielle composée de représentants des services de l’agriculture, des domaines de l’État, du conservatoire foncier et de la mairie de Bir El Djir s’est rendue sur place pour enquêter sur la situation du bien, surtout après que le guichet unique de la mairie de Bir El Djir a refusé d’accorder un permis de lotissement modificatif sur ce site. Les premières investigations ont révélé qu’un groupe de courtiers a promu la vente de parcelles situées sur des terres agricoles, utilisant les plateformes de réseaux sociaux pour les mettre en vente, en violation flagrante de la loi, d’autant plus que la terre est litigieuse ou classée dans les domaines agricoles appartenant à l’État.
Une enquête préliminaire a été ouverte pour déterminer les responsabilités, dans le but de protéger le site contre toute tentative d’atteinte ou de division illégale. Cette démarche fait suite à une alerte lancée par des acteurs de la société civile, qui ont demandé l’ouverture d’une enquête sur les circonstances de la mise en vente de terrains dont la superficie totale dépasse 12 hectares.
Il convient de noter que le bien en question a une nature juridique claire, et que le guichet unique a déjà refusé de délivrer tout permis de modification de lotissement ou d’extension au détriment des terres voisines, pour des raisons liées à la nature du bien et à sa classification agricole, un point souligné précédemment par les services agricoles.