H. N

Les dossiers des logements sociaux de Bir El Djir laissés vacants ou loués à des tiers, seront transférés à la justice qui devra y statuer.
L’opération touchera également les nouveaux groupements d’habitats social de Oued Tlélat.
A cet effet, l’Office de promotion et de gestion immobilière œuvre pour récupérer les appartements non occupés cédés dans le cadre du LPL (Logement Public Locatif) dont leur nombre serait d’environ 200 au niveau de Bir El Djir. Ces logements ont été loués à de tierces personnes ou laissés carrément vides, ce qui veut dire que leurs indus bénéficiaires et propriétaires ne sont pas dans le besoin urgent d’habiter et donc de bénéficier de l’aide de l’État. A ce propos une enquête administrative a été finalisée et remise sous la forme d’un rapport récemment au bureau du Wali d’Oran, qui a souligné qu’il serait ferme pour mettre fin aux manipulations dans le dossier du logement social et des affaires et business qui s’y rapportent. Nous croyons également savoir que l’enquête touchera les bénéficiaires de l’ex ‘’Batimat Talinae’’.
Ainsi donc, tout abus sera sanctionné par un arrêté de justice qui ordonnera la réappropriation du logement par l’autorité concernée. Une décision qui ne devrait pas plaire aux personnes qui fraudent et qui en ont fait un business juteux. D’ailleurs il a été prouvé qu’il existe des dizaines de logements vacants ou ceux qui ont été convertis en loyer par les bénéficiaires, d’autant plus que les autorités de tutelle s’emploient à assurer le suivi de ceux-ci à travers les compteurs installés d’électricité, de gaz et d’eau.
Cette action est synonyme du ‘’réveil’’ de l’OPGI après que beaucoup de citoyens ont dénoncé le fait que des logements sociaux soient alloués à des personnes qui ne les occupent pas et qui préfèrent les louer ou carrément les vendre.
A souligner que la décision de récupérer par les autorités des logements sociaux objets de trafic et de marchandage ne date pas d’hier mais de quelques années. A ce jour aucune action dans ce sens n’a été concrétisée. Ce processus de récupération, qui attend une généralisation et application, est-il entravé quelque part ? La question mérite d’être posée à tous ceux qui sont dans le système du logement social depuis toujours.