Jalil M.
Depuis le début des manifestations, appelant au changement radical du système, des scènes de solidarité et d’initiatives d’intérêt général font le tour des réseaux sociaux, suscitant même des réactions de tous les coins du monde. Les Algériens ont ainsi marqué cette révolution du sourire par un travail d’équipe sur le terrain, des médecin et infirmiers mobilisés au milieu de la foule, aux bouteilles d’eau et autres nourritures distribuées aux marcheurs, en passant par l’embellissement des espaces publics.
Des internautes ont recouru aux réseaux sociaux, afin de lutter contre ce phénomène de la saleté qui reste un point noir pour notre pays, qui songe à redevenir une attraction touristique.
Des campagnes, comme celle du «TrashTag_Challenge» lancée par un Tlémcénien est devenue un phénomène qui fait le buzz mondialement, ainsi que plusieurs autres qui se distinguent avec leurs publications, notamment sur Facebook, Twitter et Instagram font le tour de la toile. Un sentiment de responsabilité qu’on croyait perdu chez nos jeunes, vient prouver qu’ils sont présents et ils sensibilisent chacun à sa façon.
Oran n’a pas dérogé à la règle, plusieurs pages oranaises actives incitent les gens à respecter la nature et les lieux publics, pour rendre à Oran son lustre d’antan. Les jeunes de la cité Perret, ont montré l’exemple en prenant en charge le nettoyage, la peinture des escaliers et plus tard la réhabilitation du plafond des parties commune. Sans aucune aide de l’Etat, tout a bien fonctionné, et les résultats sont-là pour confirmer que si le citoyen se mobilise la situation changera à coup sûr, et les responsables locaux seront contraints à les assister. Car il faut dire que la réalité du terrain, prouve que la ville est de plus en plus sale, elle qui se prépare à accueillir des délégations arabe et européenne dans le cadre des Jeux Méditerranéens de 2021.
A ce rythme, la ville hôte risque de rater le coche.
Ce n’est pas uniquement à l’agent de collecte de déchets ménagers de nettoyer à lui tout seul la ville ou la cité, le citoyen, en amont, a son rôle à jouer dans les opérations de nettoyage de la ville, il doit respecter les horaires de passage des camions de collecte, penser à mettre ses propres déchets, en sortant de sa maison, dans des sachets hermétiques et soigneusement fermés, avant de les déposer dans les bacs et veiller ne pas jeter d’ordures par terre, de toutes ces recommandations, les habitants et citoyens issus de toute catégorie sociale ne respectent pas les consignes, pour veiller à ce que la cité soit propre.
Ces mêmes habitants exigent que le travail soit fait uniquement par les agents d’entretien, alors qu’eux-mêmes continuent à déverser leurs propres déchets dans la rue. C’est donc un manque de civisme mêlé à une défaillance de la part des responsables des secteurs qui font que la ville soit aussi insalubre. Plusieurs initiatives sont proposées lors de Salons ou celles relatives au recyclage des déchets et le tri sélectif, sont finalement sans effet sur l’environnement d’El Bahia, qui se cherche encore. L’événement méditerranéen s’approche, et la situation sur le terrain risque de gâcher la fête.
Aux responsables de prendre des décisions radicales, notamment les pénalités pour les pollueurs, afin de les dissuader d’agir de la sorte.



















