Wassila. B
M. Brahim Merad a appelé dimanche, lors d’un meeting à Béchar, les électeurs à voter massivement pour le candidat indépendant Abdelmadjid Tebboune, pour qu’il puisse poursuivre son œuvre de développement global du pays. Le vote massif en faveur du candidat Tebboune est synonyme de la poursuite de la consolidation des grands acquis réalisés par l’Algérie. La dernière victoire de l’Algérie sur le plan international est l’adhésion à la Nouvelle banque de développement (NBD) qui a été approuvée le 31 août par le Conseil des gouverneurs de la NBD, présidée par l’ancienne cheffe d’État brésilienne Dilma Rousseff, lors de la 9e réunion annuelle de cette instance au Cap, en Afrique du sud. En adhérant à « cette importante institution de développement, bras financier du groupe des Brics, l’Algérie franchit une étape majeure dans son processus d’intégration au système financier mondial », a souligné le ministère des Finances algérien. Sa mission principale est de mobiliser des ressources pour financer des projets dans les marchés émergents et les pays en développement. L’adhésion à la NDB va, selon le ministère des Finances, offrir au pays, premier exportateur africain de gaz naturel, de « nouvelles perspectives pour soutenir et renforcer son essor économique à moyen et long terme ». Cette adhésion a été obtenue grâce « à la solidité des indicateurs macroéconomiques du pays », qui ont enregistré « des performances remarquables ces dernières années » et permis à l’Algérie d’être classée comme « économie émergente de tranche supérieure ». Sous la direction éclairée du président Tebboune l’Algérie ne cesse de réaliser des pas géants en matière d’essor économique. Dans un rapport publié en avril dernier, le FMI a classé l’Algérie comme la troisième économie africaine en 2024. À ce rythme, l’Algérie est bien positionnée pour ravir la première place à l’Afrique du Sud qui est le pays le plus industrialisé du continent. D’après les experts, l’Afrique du Sud continuera à enregistrer une croissance atone cette année et l’année prochaine, en raison notamment de la persistance de la crise énergétique et des difficultés logistiques liées à la détérioration des infrastructures ferroviaires et portuaires. Le FMI a annoncé dans un rapport publié le mardi 30 janvier 2024, une révision à la baisse de ses prévisions de croissance pour l’Afrique du Sud en 2024 et en 2025, en raison notamment de la crise énergétique et aux défis logistiques qui plombent l’économie de la nation arc-en-ciel. Fin mars dernier, le président Tebboune, avait prévu une forte hausse du PIB de l’Algérie qui devrait, selon lui, dépasser les 400 milliards en 2026. Les prévisions de croissance pour cette année comme pour 2025 sont « prometteuses », ce n’est pas seulement grâce à la conjoncture énergétique mondiale. C’est aussi grâce au « virage stratégique » pris par les autorités algériennes pour revitaliser l’économie. Dans le secteur primaire, un plan d’investissement de plus de 50 milliards de dollars est prévu entre 2024 et 2028 dans le pétrole et le gaz.