Hafida B.
Conformément à la loi, n° 11-10 du 20 Rajab 1432 correspondant au 22 juin 2011 relative à la commune, dans son article 186, le wali d’Oran a provoqué une assemblée générale extraordinaire de la commune Oran. Les convocations, ont été transmises aux élus, pour assister à cet AGEX, prévue pour demain lundi, 29 juillet, 2019. Cet AGEX est provoquée pour l’adoption du budget supplémentaire de la commune le B.S, que les élus ont refusé d’adopter lors de la dernière assemblée ordinaire de l’APC d’Oran. L’article 186 du code communal, stipule que « Lorsque le budget n’est pas voté, pour cause de dysfonctionnement au sein de l’assemblée populaire communale et conformément à l’article 102 ci-dessus, le wali convoque l’assemblée populaire communale en session extraordinaire pour l’adopter. ». Le même article stipule que, « Dans le cas où cette session n’aboutit pas à l’adoption du budget, le wali le règle définitivement. ». Ainsi si les élus de l’APC Oran s’obstinent, et refusent encore d’adopter le B.S, le wali se passera de leur accord et signera son adoption pour assurer la continuité du fonctionnement de la commune chef lieu de la wilaya. Le mal ronge l’APC d’Oran depuis, son installation, s’accentuant d’année en année pour arriver au blocage total. Le 02 juin dernier, lors d’une assemblée ordinaire, une trentaine d’élus ont présenté au secrétaire général de la commune, une lettre demandant, l’intervention du wali pour un départ du maire que le code communal ne leur permet plus de limoger suite à un simple retrait de confiance.
Le temps de la « main levée» approbatrice à tout est révolu
Ils reprochent à Boukhatem Noureddine, de ne pas les associer aux prises de décisions concernant la gestion de la commune. « Nous sommes les élus des oranais, nous avons une mission à mener, et le maire nous en prive en nous ôtons le pouvoir de décision et d’intervention. Nous ne sommes même pas consulter dans la prise de décisions ou adoption de projets au profit des citoyens. », disent les élus, qui ont soutenu que « le temps de la « main levée» approbatrice à tout est révolu, le maire qui ne veut pas quitter son poste doit l’assumer pleinement, rien ne passera sans l’aval des commission habilitées et sans l’approbation de l’ensemble des élus. ». On saura que le B.S, n’a pas été adopté lors de l’assemblée ordinaire du mois de juin, car les élus n’en ont pris connaissance que le jour j. « le B.S devait être adopter en premier lieu par la commission économique et financière, on devait en avoir une copie pour étudier tous les chapitres mais ce ne fut pas le cas, nous avons pris notre temps pour l’étudier et on l’adoptera lors de l’AGEX. » a déclaré un des élus. En fait, les membres de l’APC Oran comptaient adopter le B.S, lors de l’assemblée ordinaire prévue pour le mois de septembre, ils ont été pris de court, par le wali, qui ne tolère aucune lenteur dans la gestion de la commune d’Oran d’autant plus que le B.S comportait le règlement des dettes d’Oran, notamment les redevances des entreprises de nettoiement, privés. L’assemblée générale extraordinaire de l’APC Oran, sera présidée par le maire M.Boukhatem Noureddine, elle enregistrera probablement la présence du chef de la daira d’Oran.