Wassila. B

En 2025, de nombreux événements politiques, économiques et diplomatiques majeurs sont attendus en Algérie. Sur le plan international, la diplomatie algérienne sera marquée par plusieurs événements clés. En se portant candidate à la vice-présidence de l’Union africaine, l’Algérie s’engage à renforcer son rôle sur l’échiquier africain. L’Algérie vise à obtenir ce poste en février 2025, avec la candidature de Selma Haddadi, soutenue par des missions diplomatiques de plusieurs pays africains. Au Conseil de sécurité de l’ONU, l’Algérie poursuivra son mandat en tant que membre non permanent, renforçant son rôle diplomatique notamment en défendant les causes palestinienne et Sahraouie. À l’échelle continentale, l’Algérie accueillera également la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF), un événement clé pour renforcer les échanges commerciaux sur le continent.
Au chapitre économique, le gouvernement va accélérer la consolidation des réformes durant le deuxième mandat du président Tebboune, en faisant la part belle au soutien de l’investissement. Le projet de loi de finances pour l’année 2025, prévoit plusieurs mesures visant à promouvoir l’investissement et à soutenir l’économie nationale. Le gouvernement anticipe une croissance de 4,5%, en 2025, soutenue par les secteurs des hydrocarbures, de l’agriculture et de l’industrie. Le budget de 2025 table sur des prévisions de dépenses publiques à 16 794 milliards de dinars. L’Algérie devrait réaliser l’année prochaine un taux de croissance supérieur à celui enregistré en 2024, grâce notamment à l’amélioration des conditions financières, à la hausse des investissements étrangers et aux bonnes performances attendues des secteurs des services de l’industrie, a estimé The Economist Intelligence Unit (EIU) dans un rapport intitulé « Africa Outlook 2025 : Driving investment opportunities amid political pressures ». Les investissements directs étrangers (IDE) devraient « augmenter significativement » en 2025. Les secteurs des hydrocarbures, des mines, des énergies renouvelables, des technologies financières, des technologies de l’information et de la communication, de l’agro-industrie, de l’industrie pharmaceutique, du commerce électronique, de la logistique et de l’industrie légère seront les principaux bénéficiaires des flux d’IDE. Membre de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), l’Algérie accède à la troisième marche du podium des plus grandes économies du continent, selon le FMI. Les exportations d’hydrocarbures et la diversification de son économie permettent à l’Algérie de faire son entrée sur le podium des grandes économies continentales. « La reprise de la production d’hydrocarbures soutiendrait un rebond de la croissance en 2025, et les recettes d’exportations d’hydrocarbures augmenteraient », indique, de son côté, la Banque Mondiale qui souligne l’importance de ces partenariats énergétiques dans le renforcement de la capacité future du pays à exporter du gaz. Enfin, le dossier du foncier agricole sera définitivement réglé en 2025, selon le président Tebboune.