Les équipes sud-américaines mènent la vie dure aux Européens à la Coupe du monde des clubs. Avant la victoire du Bayern Munich contre Boca Juniors (2-1), vendredi soir, les formations d’Amérique du Sud demeuraient invaincues dans cette nouvelle compétition. Selon l’entraîneur du Borussia Dortmund, Nico Kovac, les équipes du Sud « ont un gros avantage à cause des conditions, de la chaleur ».
Les Allemands affrontent samedi le club sud-africain des Mamelodi Sundowns à Cincinnati et les températures devraient atteindre jusqu’à 32°C au coup d’envoi prévu à 12h00, heure locale. Certains joueurs, entraîneurs et même des supporters se sont plaints de la chaleur et de l’humidité.
« Pour les spectateurs dans le stade, il fait incroyablement chaud. Alors, vous pouvez imaginer à quel point c’est difficile pour les joueurs, a développé Kovac. Il fait 32 degrés à l’ombre, alors imaginez en plein soleil, à l’intérieur du stade, il faut ajouter 3, 4 ou même 5 degrés. »
Ça sonne un peu comme une mauvaise excuse, mais Kovac jure que non. « Ce ne sont pas des excuses, c’est juste une explication… C’est très difficile, surtout pour les Européens. Les joueurs du Sud, pour eux, c’est plus facile parce qu’ils sont habitués à ces températures. » Ok l’avantage climatique, mais la supériorité économique des clubs européens, on en parle, ou pas ?