S. B

La Haut-Commissaire à la numérisation, Meriem Benmouloud, a donné, dimanche à Alger, le coup d’envoi d’une session de formation destinée aux cadres chargés de préparer l’enquête nationale sur les dépenses de consommation et le niveau de vie des ménages, dont le lancement est prévu en octobre prochain.

Dans son allocution, Mme Benmouloud a expliqué que cette formation a pour objectif de former les superviseurs des enquêtes statistiques, de renforcer leurs compétences techniques et de leur fournir les outils méthodologiques nécessaires. Elle vise également à unifier les concepts et les mécanismes de collecte et d’analyse des données.

Cette session, qui se poursuivra jusqu’à la fin du mois d’août, bénéficiera à 308 enquêtrices et 84 contrôleurs désignés par le ministère de l’Intérieur. Vingt-cinq spécialistes de l’Office national des statistiques (ONS) ont été mobilisés pour encadrer cette opération.

L’enquête, qui s’étalera sur 13 mois et couvrira 540 communes réparties sur 52 wilayas, constitue, selon Mme Benmouloud, « une étape importante » dans les réformes engagées par l’État. Elle permettra de disposer de données précises pour appuyer la fiabilité des statistiques et indicateurs socio-économiques, conformément aux engagements du président de la République, Abdelmadjid Tebboune.

Les résultats de cette opération serviront à actualiser les statistiques nationales, les comptes économiques et le produit intérieur brut (PIB), et à évaluer l’efficacité des politiques publiques. L’enquête offrira également des informations détaillées sur la structure sociale et économique des ménages, leurs modes de dépenses, la répartition des revenus, l’impact des mesures contre l’inflation et l’évolution du pouvoir d’achat.

Elle permettra enfin de mesurer l’accès des foyers aux services essentiels tels que l’éducation, la santé, le logement, l’eau, le gaz, l’électricité et l’internet.

De son côté, le directeur général de l’ONS, Taoufik Hadj Messaoud, a souligné que cette enquête fournira des données « plus précises » et contribuera à une meilleure compréhension des flux d’importations, d’exportations et d’investissements.