La communauté médiatique algérienne a célébré, hier mardi 22 octobre, la Journée nationale de la presse, une date symbolique qui rend hommage à la noble mission des journalistes et à leur engagement constant pour la liberté d’informer. Instituée en 2013, cette journée coïncide avec la parution du premier numéro du journal Résistance algérienne, organe de l’Armée de libération nationale, et rappelle le rôle déterminant de la presse dans le combat pour l’indépendance, la souveraineté et la construction nationale. Cette célébration annuelle revêt, cette année, une dimension particulière, marquée par les progrès considérables réalisés dans le secteur des médias et de la communication grâce au président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune. Fidèle à ses engagements, le chef de l’État a placé la réhabilitation du champ médiatique au cœur de son projet de renouveau national, en initiant une refonte profonde du cadre législatif et réglementaire régissant la profession. L’adoption de la loi organique relative à l’information illustre parfaitement cette volonté de moderniser et de moraliser le secteur. Ce texte, fruit d’une large concertation avec les professionnels et les institutions concernées, pose les bases d’une presse libre, responsable et pleinement impliquée dans la consolidation de l’État de droit. D’autres dispositifs viendront bientôt compléter cette architecture, notamment la création du Conseil de déontologie et d’éthique de la profession, du Fonds spécial d’aide à la presse et de l’Autorité de régulation de la presse écrite.
Le ministre de la Communication, M. Zoheir Bouamama, a souligné récemment que les décrets d’application de la loi organique sur l’information seront publiés avant la fin de l’année en cours, confirmant la dynamique engagée. Il a précisé que le projet du décret exécutif relatif à la création du Conseil de déontologie a déjà été finalisé, marquant une étape décisive dans l’organisation du secteur. M. Bouamama a rappelé les principes fondateurs de cette réforme : le professionnalisme, le sens de la responsabilité, le nationalisme et le respect de la déontologie, autant de valeurs essentielles à la promotion d’un système médiatique crédible et performant.
Des avancées pour une refondation
Cette volonté de refondation s’inscrit dans une approche globale du président Tebboune visant à consolider la démocratie et à renforcer la souveraineté nationale. Conscient du rôle stratégique des médias dans la défense des intérêts du pays et dans la promotion de ses valeurs, le chef de l’État a toujours insisté sur la nécessité de garantir aux journalistes une totale liberté d’expression dans le respect de la loi. « Sans presse, nous n’irons pas loin », avait-il rappelé avec conviction, mettant en lumière la place centrale de l’information dans l’édification de l’Algérie nouvelle.
Aujourd’hui, grâce à ces avancées, le secteur des médias connaît un nouvel élan. Les réformes structurelles engagées visent à renforcer la transparence, la régulation et la professionnalisation de la presse nationale, qu’elle soit écrite, audiovisuelle ou électronique. Elles traduisent la volonté des pouvoirs publics de créer un environnement médiatique plus équilibré, où la pluralité d’opinions s’exerce dans un cadre de responsabilité et d’éthique. La célébration de cette Journée nationale de la presse se veut donc une halte de réflexion et de reconnaissance. Elle salue le dévouement des hommes et des femmes de l’information qui, hier comme aujourd’hui, défendent avec courage la vérité et l’intérêt supérieur de la nation. Elle rappelle aussi que la liberté de la presse, pilier de toute démocratie, ne peut se concevoir sans devoirs ni conscience professionnelle. À travers ces réformes ambitieuses et cette vision modernisatrice, le président Tebboune et le ministre Bouamama tracent les contours d’un paysage médiatique à la hauteur des aspirations du peuple algérien : libre, responsable, engagé et profondément patriotique. Le 22 octobre n’est pas seulement une date commémorative ; c’est un symbole de fidélité au serment des martyrs, une promesse renouvelée de construire une presse forte, digne et au service de la vérité et du progrès national.