Toufik K
À Oran, la préparation de la solidarité Ramadan 2026 entre dans une phase décisive avec l’annonce de la publication des listes des bénéficiaires avant la mi-janvier. Cette échéance constitue un pivot essentiel de l’opération, destinée à garantir une prise en charge anticipée des familles les plus fragiles à l’approche du mois sacré.
Réuni avec les cadres de l’exécutif local, le wali Brahim Ouchane a pris connaissance d’un rapport détaillé présenté par le directeur de l’administration locale, dressant un état des lieux complet des préparatifs. Il ressort de cette présentation que les communes de la wilaya ont lancé les inscriptions depuis plus d’un mois, à travers un dispositif entièrement numérisé. Entre le 12 octobre et le 9 novembre 2025, des commissions locales ont été installées, soutenues par des équipes de contrôle chargées de vérifier la véracité des informations fournies par les demandeurs.
L’ensemble de ces données est progressivement intégré au nouveau système d’information, conçu pour sécuriser et fluidifier chaque étape : enregistrement, vérification, tri et validation. Ce travail préliminaire permettra d’établir des listes provisoires, avant la publication officielle des listes finales prévue du 5 au 15 janvier 2026. Les bénéficiaires retenus pourront ainsi percevoir la prime de solidarité entre le 8 et le 15 février, une période fixée afin de permettre une distribution ordonnée et sans retard. La phase finale de l’opération s’étalera jusqu’au 26 février.
Cette réorganisation s’inscrit dans une volonté nationale de moderniser la gestion de l’aide sociale. Le ministère de l’Intérieur a en effet imposé la généralisation d’un système informatique centralisé pour limiter les erreurs humaines, prévenir les fraudes et réduire les lenteurs administratives. Une démarche qui vise à renforcer la transparence tout en assurant que les aides atteignent effectivement les familles qui en ont le plus besoin.
En 2025, la wilaya d’Oran avait recensé 65 564 bénéficiaires. Avec la numérisation intégrale du processus, les autorités espèrent franchir une nouvelle étape vers une gestion plus fiable, plus rapide et mieux adaptée aux exigences sociales croissantes, tout en préparant sereinement l’accueil du mois de Ramadan.



















