Hamra Fouzia
Du 9 au 13 janvier, des représentants de près de 22 wilayas seront attendus à la médiathèque d’Oran ou doivent se dérouler les festivités de Yannayer pour cette année. Comme de coutumes depuis des millénaires, les festivités de Yennayer ont occupé une place importante dans l’activité culturelle à Oran comme à travers tout le territoire nationale ou il est prévu un programme riche et instructif, alliant les aspects socio-éducatifs et l’aspect académique. Une richesse commune aux algériens préparée et célébrée selon les mêmes coutumes, à l’est, à l’ouest et du sud au nord tout en rappelant que pour cette année, c’est la wilaya de Tipaza qui abritera les festivités officielles et nationales de Yennayer, marquant le début du nouvel an Amazigh 2970.
Pour le programme prévu à la médiathèque d’Oran, des défilés du costume traditionnel amazigh ainsi que des accessoires et autres vaisselles utilisée pour la circonstance lors des repas de Yennayer seront présentés au public lors des jours de la manifestation culturelle nationale.
Comme à chaque année, les familles oranaises préparent à l’avance le rendez-vous de Yennayer ou du Nayer comme aiment à l’appeler dans la région ouest du pays. L’ambiance conviviale et l’esprit de famille demeurent une constante de l’ensemble des fêtes ancrées dans nos traditions et c’est ainsi que les Oranais, à l’instar de leurs concitoyens des autres wilayas, s’apprêtent à célébrer le nouvel an amazigh dans la pure tradition. Chez la plupart des familles, on achète une bonne quantité de Mkhalat, un mélange de confiseries, de fruits secs et de chocolat. La veille de Yennayer, on prépare le «Cherchem» pour le dîner (un repas à base de grains de blé bouillis mélangés aux pois chiches). Il s’agit du plat principal qui caractérise la célébration de cette fête chez les populations de l’Ouest. Après le dîner, la famille se réunit autour d’un thé et déguste El Mkhalat. Chez les ménages soucieux de préserver la vieille tradition, on distribue aux enfants leurs parts d’El Mkhalat dans des petits sacs en tissu. «En tant que mère de famille, qui a toujours vécu dans un milieu imprégné des traditions algériennes, la célébration revêt une importance particulière. C’est une occasion pour renforcer davantage les liens familiaux, mais surtout pour inculquer aux enfants et petits-enfants les valeurs liées à leur identité et à l’histoire ancestrale du pays.
A Oran et dans les grandes villes, c’est aussi l’aspect commercial qui s’impose. C’est vraiment une aubaine à la fois pour les petits et les grands commerçants et depuis quelques années, les grandes surfaces. Heureusement qu’il y en a pour toutes les bourses.