Pour un samedi matin à Oran, il était difficile de concevoir une telle anarchie et une obstruction de nombreux axes routiers à travers la ville d’Oran, vers 09 heures, le rond-point de la Cité Djamel, une intersection aux multiples directions, était totalement bloquée, camions porte containers, bus, semi-remorques ont eu raison de la fluidité de la circulation routière, l’absence d’un plan de la circulation ne pouvait avoir d’autres conséquences que le chaos constaté, faisant de la plus importante ville du pays, un gros bourg ou le passage est permis à celui qui fait abstraction des règles du code de la route.
A croire que la Direction des Transports comme les autres institutions censées mettre de l’ordre dans ce chapitre de la circulation routière, s’enferment dans un mutisme, alors que la situation est devenue des plus anarchiques, mais cela ne semble inquiéter outre mesure, à la veille joutes sportives internationales que doit abriter la Capitale de l’Ouest en 2021.
Donc en l’absence d’un plan de circulation à l’étude depuis plus de 20 années et qui n’a pas encore vu le jour, Oran et ses routes, s’apparentent beaucoup plus à un labyrinthe, se faufiler pour rouler et pour arriver d’un point A à un point B. La ville étouffe sous le poids de son parc roulant, de ses poids lourds circulant à toute heure de la journée, alors que les embouteillages rythment quotidiennement la circulation à travers tous les axes de la ville.
Des milliers de voitures sont prises chaque jour dans des embouteillages interminables, surtout au niveau de certains carrefours à l’exemple d’El Bahia, El Morchid, Place Garguentah, Rond-point de la Cité Djamel pour ne citer que ceux-là.
Aux poids lourds, qui compliquent davantage la situation au niveau de la route du port, il faut rajouter la conduite des bus et transports en commun qui roulent sans respect des normes basiques du code de la route, et ce, en toute impunité. Il faut rappeler qu’aucun plan de circulation n’a été élaboré et ce, depuis plus de 02 décennies.
Qu’attendent les responsables des commissions de l’APC et de l’APW, pour réglementer la circulation dans la deuxième ville du pays ?
C’est honteux de constater qu’une ville aussi importante qu’Oran, n’est pas en mesure de trouver une solution à un problème qu’elle traîne tel un boulet depuis plusieurs années, et là est tout le problème, si l’on n’arrive pas à régler la situation chaotique, le critère des compétences se pose alors et la question se pose d’elle-même après tant d’années d’anarchie, existe-t-il une institution capable de régler le problème de la circulation à Oran ?
Pour l’heure, la réponse est toute trouvée et elle est illustrée tous les jours sur les routes et ronds-points d’El Bahia.

Par : Zitouni Mustapha