J.Moncef
L’affaire en appel du crime commis contre l’homme d’affaire de Hai Oussama ex Boulanger, assassiné par un groupe de jeunes, vient de connaitre un autre report. En effet cette décision a été prise par le tribunal criminel d’appel de la cour d’Oran, suite au non transfert d’un détenu qui se trouve au niveau de la maison d’arrêt de mascara. Il importe de rappeler que cette affaire a fait couler beaucoup d’encre. Il s’agit d’un crime d’une rare cruauté commis en pleine jour contre la personne de L.B., la victime dans cette affaire, un industriel issue d’une famille connue à Oran, propriétaire de l’usine de chewing-gum se trouvant à haï oussama « EX boulanger » sise à quelques centaines de mètres de la sureté de wilaya d’Oran. Cette affaire avait éclaté en décembre 2013, la victime L.B. avait été assassinée par quatre jeunes qui avaient pour mobil le vol, selon les premiers éléments de l’enquête. Selon les faits et l’arrêt de renvoi, lors de la première audience de cette affaire, c’est un ami de prison du mis en cause K.K. qui l’a mis au parfum que la victime gardait d’importantes sommes d’argent au niveau d’un coffre dans son bureau. Le plan a été monté par les quatre mis en cause, qui se connaissaient. Les mise en cause qui sont entrés dans l’usine en se faisant passé pour des agents de la sonelgaz, ont neutralisé le gardien le blessant gravement avec une arme blanche, puis se sont attaqués à la victime qui sera tuée de plusieurs coups de couteau. L’enquête ouverte sur le champ, permettra de remonter jusqu’aux auteurs des faits.
Le premier suspect étant un repris de justice notoire a été arrêté. Il a reconnu les faits et dénoncé ses acolytes. Présentés, devant le juge d’instruction près le tribunal d’Oran, les prévenus ont été placés sous mandat de dépôt pour les chefs d’accusation d’homicide volontaire avec préméditation et guet-apens, association de malfaiteurs et vol qualifié. Le tribunal criminel en date du 23 novembre 2015, avait demandé et suite aux délibérations, un complément d’enquête et une analyse de l’ADN des mis en cause, une première dans les annales de la justice. En fait, les mis en cause n’ont jamais cessé de clamer leur innocence. Toutefois et 15 mois après cette décision, on apprendra que les échantillons envoyé au laboratoire d’analyses génétiques, n’apporteront aucune nouveauté selon la défense de la partie civile, les experts avaient alors conclu à des analyses indétectables. De lourdes peines ont été retenues contre les mis en cause on notera trois peines de mort et une condamnation à la perpétuité.

















