Kaid Omar

Malgré que des efforts palpables ont été consentis ces derniers temps par les pouvoirs publics dans la capitale de la corniche oranaise, dans le cadre des préparatifs des Jeux Méditerranéens, sur fond d’opérations d’aménagement et d’embellissement de la ville, par contre, il est à relever d’autres défaillances de la mal-gestion à travers des réflexes qui semblent avoir la peau dure. Tel le cas de la décharge sauvage qui garnit la clôture du Centre de formation professionnelle. Une décharge qui s’est instituée depuis une bonne décennie, qui servait de dépotoir à l’ex marché des fruits et légumes, où les marchands de l’époque ne se gênaient point pour tasser leurs déchets en fin de journée. Décriée à maintes reprises par les habitants de tout le quartier Sonatiba et ceux résidant aux alentours, cette décharge est toujours là, même si l’ex site des fruits et légumes a été éradiqué, démoli et délocalisé. Rappelons également le mérite des agents communaux qu’à chaque soir que le bon dieu fait, ils ne ménagent aucun effort pour le ramassage du maximum de déchets pour alléger un tant soit peu les monticules d’ordures. Malheureusement, c’est le même décor qui reprend le lendemain, toute la semaine, le mois, l’année, bref, le long d’une brève décennie. La décharge de l’indignation et de la honte qui continue à porter atteinte à l’environnement, dénaturant et démystifiant le CFPA de la station balnéaire. Un lieu de savoir, d’apprentissage et de métiers !