Zitouni Mustapha
Le boulevard de l’ALN et son prestigieux Front de Mer est non seulement la véritable carte postale de la ville d’Oran mais aussi, une partie qui fait l’histoire de la ville, on vient de partout pour s’y promener, se prendre en photo et surtout, pour apprécier la vue surplombant ce côté particulier de la Méditerranée.
Depuis quelques semaines, des travaux de pose de revêtement de sol sont entrepris depuis la partie faisant face au lycée Lotfi et il n’aura échappé à personne, que l’équipe mise en place semble tourner en rond et pour cause, sur un petit tronçon d’une dizaine de mètres linéaires, les ouvriers s’éternisent en procédant à la pose, puis à la dépose du carrelage, laissant paraître une hésitation sur la qualité et le
modèle du revêtement à poser.
Les riverains, comme tous les Oranais, jaloux de cette vitrine de la ville, ne cachent pas leur inquiétude sur la bonne marche des travaux et si étude il y a, elle aurait dû être exposée au citoyen dans le cadre de cette démocratie participative, dont on parle. «Faut-il attendre la fin des travaux pour enfin savoir ce que l’on a décidé pour notre Front de Mer ?» Dira
un collectif de riverains. Ceci pour dire que les citoyens oranais, ne veulent pas de surprises à la fin de ces travaux, car il y va du prestige d’un des plus célèbres boulevard de la ville.
Cette inquiétude est loin d’être un simple saut d’humeur des riverains, par le passé, des anomalies grotesques avaient été faites sur ce même Front de Mer, lorsqu’une entreprise en charge des mêmes travaux de pose de re
vêtement de sol avait omis les lois de la physique, en obstruant les joints de dilatation, tout le long du Front de Mer, résultat, dès l’arrivée de l’été, le nouveau revêtement a tout simplement éclaté, car le béton comme tout autre matériau, respire et se dilate en période de chaleur, d’où l’utilité de prévoir des joints de dilatation qui ont de tout temps existé depuis la construction de cette partie de la ville.