Y. Zahachi
Après plus d’un mois de l’ouverture de la saison estivale au niveau de la station balnéaire de « Sablettes », à Mostaganem, l’accès libre et la gratuité aux 44 plages sur les 124 kilomètres de côte maritime n’est pas assurée aux vacanciers. Cette situation semble s’étendre même aux sites les plus éloignés et peu fréquentés comme à la plage de Sidi-Abdelkader, relevant de la commune de Ouled Boughalem (daïra d’Achaâcha). Ce site situé à l’Extrême Est du Dahra et habituellement peu fréquentée de par son éloignement. Ainsi, des loueurs illégaux de parasols, de chaises et de tables, ont vite occupé les meilleurs espaces sur des plages sur le devant, souvent balisés avec un cordage pour marquer leur territoire.
De cette manière et en l’absence de mesures coercitives, le stratagème de ces exploitants illégaux a bien fonctionné en obligeant les estivants à louer leur matériel à des prix élevés. Pour lutter contre les exploitants illégaux des plages, les éléments de la gendarmerie et de la police, accompagnés des agents de la direction du tourisme et de l’artisanat, ont multiplié, ces derniers jours, les opérations coups de poings où plusieurs descentes ont été menées dans les plages du littoral Ouest de Mostaganem. Rappelons que dans ce cadre, la gendarmerie est intervenue pour mettre fin aux pratiques d’exploitation illégale des plages, le 19 juillet en cours, au niveau de la plage « Sonaghter » et le 24 du même mois au niveau de « Sablettes », à quelques encablures de la ville. Avant-hier mardi, au petit matin, c’est au tour de la plage populaire de « Sidi-Mejdoub », zone de Kharrouba, à l’Est de la ville, de connaître une opération de police pour libérer cette plage des plagistes illégaux et lui garantir un accès libre pour les estivants, notamment celles de l’ancien quartier de Tigditt et ceux du mitoyen « Haï Essalam ». Ces opérations de libération des plages d’accès libre ont d’abord commencé dans la Capitale du centre et celle de l’Ouest pour s’étendre, notamment à Mostaganem où il est attendu qu’elles toucheront le reste des autres plages pour le plus grand bien de l’image de marque du tourisme national. Pour autant, la messe n’est pas dite puisqu’il reste à la direction du tourisme et aux forces de sécurité de s’attaquer aussi aux parkingeurs illégaux des plages et des centres urbains ainsi qu’aux loueurs et adeptes des « Jet-skieurs » qui mettent en danger la vie des estivants en s’approchant dangereusement de la plage, cas constaté sur la côte de « Salamandre », mardi dernier. Les exemples sont nombreux tout comme les risques encourus par les baigneurs.