Rachid Boutlélis
Une grande partie de la population du chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck a rompu le jeûne à la lumière des bougies avant-hier mardi et ce, suite à une subite et incongrue coupure de l’électricité, qui s’est manifesté juste au moment de l’appel de la prière du Maghreb. Selon le constat établi sur le terrain, plusieurs zones essaimées à travers la municipalité d’Aïn El Turck étaient encore ridiculement plongées dans l’obscurité tard dans la soirée du mardi. Certains commerçants ont été dans l’obligation de garder leurs rideaux baissés, tandis que d’autres ont seulement, à priori, décidé de faire acte de présence dans leurs locaux éclairés avec des bougies. La consternation et la colère étaient perceptibles dans la voix des habitants du quartier Bensmir, communément appelé douar naquousse, qui ont été désagréablement surpris par cette coupure de l’énergie électrique et ce, au moment de se mettre à table pour rompre le jeûne. « Essayez d’imaginer un peu ce que vous aurez ressenti si la lumière est littéralement coupée à l’instant où vous vous apprêtiez à manger une datte. Nous ignorons le qualificatif qui mérite d’être donné à cette coupure électrique. Cependant nous pouvons par contre avancer que ce n’est que le fruit de l’abêtissement dans toute sa sordidité » ont tancé en substance avec un vif désappointement des habitants du douar naquousse, abordés à ce sujet par notre journal. Toujours est-il que cette coupure de l’énergie électrique constitue depuis avant-hier le thème principal des discussions sur la place d’Aïn El Turck. Il convient de rappeler dans cette sombre foulée, dans toute l’acceptation du terme, que la veille de l’entame du mois de carême des coupures intermittentes de l’électricité se sont manifesté dans le chef-lieu en suscitant ainsi mécontentement et colère des habitants, déjà sordidement confrontés aux restrictions drastiques de l’AEP.