Boualem. Belhadri
Plusieurs plantations de figuier de Barbarie de la région de Sidi Ouriache, dans la wilaya d’Ain Temouchent ont été ravagées par la cochenille qui sévit depuis plusieurs mois, cite notre source. L’alerte a été donnée, et une commission élargie aux responsables des services de la chambre de l’agriculture, de l’institut de la protection des végétaux et des membres du complexe du génie rural (EGR) pour mettre au point un dispositif de lutte afin d’éradiquer cette cochenille, apprend-on par ailleurs. On rapporte, que la cochenille du figuier de Barbarie a fait une apparition silencieuse au niveau des zones tampons de la wilaya de Tlemcen avec celles d’Ain Temouchent, principalement dans les zones d’Oulhaça et Sidi Ouriache. Selon un ingénieur agronome, « le ravageur apparaît sous forme de masses cotonneuses. Tout d’abord, sur les feuilles charnues puis les tiges et les fruits. La maladie, explique notre source, « se manifeste par un feutrage mycélien blanc sur les racines et le dessèchement de l’extrémité des rameaux du figuier de Barbarie ». Il ne restait devant les habitants qui possédaient des vergers infestés « que de brûler leurs plantations pour tuer l’insecte ». Les techniciens des services concernés devraient « recourir à des solutions plus modernes et biologiques, parce que le parasite prolifère de manière alarmante. » La lutte contre les cochenilles « s’opère par des traitements aux huiles blanches et l’épandage d’insecticides dans les zones affectées, afin d’éradiquer cette myriade de parasites qui a envahi tous les figuiers », note notre source. » La figue de Barbarie, il est bon de l’évoquer, joue un rôle important dans la lutte contre la désertification et la préservation de la diversité biologique. Elle est utilisée pour la fabrication de produits thérapeutiques et cosmétiques destinés à l’exportation.