A. Y

C’est un quinquagénaire qui relata sa mésaventure en tombant dans les filets de deux femmes dont, l’une d’elle, l’a convaincu qu’elle exerçait dans une agence immobilière connue. En lui proposant un appartement huppé dans le quartier d’El Akid Lotfi sis à l’Est d’Oran, le client, tout crédule, ne doutait nullement qu’il venait d’être escroqué. Après l’accord de principe, le client, s’est empressé de vendre son logement situé au centre de ville d’Oran et remis la somme de 600 millions de centimes en guise de gage en contre partie d’un titre de propriété contrefait. Quelle a été sa surprise, le jour où il décida d’occuper son nouveau logement, en découvrant qu’il était sous hypothèque et que son propriétaire a été mis en demeure par une banque pour vider les lieux. Le malheureux s’est immédiatement rendu au siège du commissariat du secteur urbain El Menzah ex Canastel, où il déposa une plainte pour escroquerie. Suite aux investigations, il s’est avéré que les deux femmes étaient notoirement connues des services de police en raison d’antécédents judiciaires dont cinq affaires similaires. Après avoir tendu un piège à la principale instigatrice en organisant un rendez-vous avec la victime, cette dernière est arrêtée et présentée devant le juge d’instruction près le tribunal de Filaoucène, pour y être entendu. Lors de son audition, cette dernière a réfuté les accusations en bloc arguant que c’était son amie qui, en escroquant ses victimes, s’empara de cinq (05) milliards de centimes et prit la poudre d’escampette pour l’Espagne à bord d’une embarcation rapide « Sari3 » moyennant 100 millions de centimètres. Inculpée d’association de malfaiteurs, fraude, faux et usage de faux, et de falsification de documents, l’incriminée a été placé en détention provisoire en attendant son jugement. Un mandat d’arrêt international a été lancé à l’encontre de la fuyarde.