H.Nassira
Le nombre de recours concernant le quota des 174 logements destinés aux familles vivant dans le bidonville dit « la gare » dans la commune Es-Senia, a atteint jusqu’ à présent, le nombre 60.
Des recours, déposés par les exclus de l’opération, dans l’espoir d’être réhabilités. Afin de se faire entendre, des sit-in sont organisés quotidiennement devant le siège de la Daïra d’Es-Senia pour manifester leur frustration quant à la date de publication de la liste définitive. Ces derniers, en fait, craignent que leurs demandes de recours, ne soient négligées, alors que parmi eux, se trouvent des personnes âgée, des veuves, ou encore des familles nombreuses et qui résident en ces lieux, depuis plus d’une trentaine d’années. L’exemple d’une veuve dont le mari est décédé récemment à l’âge de 86 ans, est édifiant. Il était l’un des premiers à avoir élu domicile au lieu dit « Sbika », durant la décennie noire. Ces enfants sont aujourd’hui des pères de familles et dont les enfants, nés sur les lieux même, ont dépassé aujourd’hui, l’âge de 30 ans. Le cas de cette veuve, n’est pas isolé, une autre femme, veuve aussi, et ayant à sa charge plusieurs filles, se retrouve aujourd’hui sans toit, suite à la démolition de sa modeste bicoque et en dépit de son recensement, sur la base de l’existence d’un compteur d’électricité. Dans leurs revendications, les habitants du bidonville, en appellent au bon jugement du wali d’Oran afin qu’il intervienne et rende justice aux personnes âgées. L’une d’elle demandera au chef de l’exécutif d’ouvrir une enquête sur sa situation sociale, difficile. Cette dernière avait accompagné ses multiples demandes de justificatifs solides, entre autres des certificats de scolarité des enfants, lesquels depuis, sont devenus, à leur tour des pères de familles. La malheureuse, a exprimé sa crainte de se retrouver jetée à la rue, après avoir été exclue ainsi que son fils, lui aussi père d’une fille, de cette opération. Aussi, les contestataires ont fait appel au wali d’Oran, croyant à en sa bonne foi et son équité, démontrée à de multiples reprises lors de ses interventions pour corriger les erreurs. Le nombre de recours déposés a atteint la soixantaine et selon nos sources, aucun des recours n’est fondé pour la simple raison qu’ils ont été présentés sous forme de plaintes, tandis que 15 familles seulement sont éligibles.




















