Wassila. B
M. Abdelmadjid Tebboune a obtenu une très large victoire et a été réélu Président de la République en obtenant 5.329.253 voix, soit un taux de 94,65% des voix exprimées, à l’issue de l’élection présidentielle qui s’est déroulée samedi, selon les résultats préliminaires annoncées, hier. Les Algériens ont compris aujourd’hui que leur pays a franchi de grands pas en réalisant cette grande victoire. Ainsi le peuple algérien a largement plébiscité Abdelmadjid Tebboune pour poursuivre les réformes qu’il avait entamées. Le renouvellement de la confiance au candidat indépendant M. Abdelmadjid Tebboune lui permettra de poursuivre l’œuvre de développement global, notamment dans les domaines économique et social. Le projet présidentiel sera dédié au parachèvement des réalisations et aux efforts visant à mener l’Algérie à bon port. Le front social attend le président réélu notamment l’augmentation des salaires et allocations et l’insertion des jeunes dans des emplois stables. Durant la campagne électorale, M. Tebboune s’est engagé à poursuivre les réformes cruciales pour le pays menées durant son premier mandat. Une récente mission à Alger, du FMI, dirigée par Joël Toujas Bernaté, a salué les excellents résultats économiques obtenus par le président Tebboune. Des résultats obtenus grâce à une prudente gestion macroéconomique qui a permis à l’Algérie de maîtriser son inflation et de constituer des réserves financières importantes utilisées en soutien des investissements publics. Le principal défi qui a été relevé est l’amélioration du climat des affaires et la diversification de la structure productive, avec le développement d’un secteur privé dynamique, capable de créer de la valeur et d’offrir des emplois et des perspectives d’évolution professionnelle à une population de jeunes. Ces deux défis ayant été largement relevés, l’Algérie est ainsi en capacité de réaliser une croissance à deux chiffres. Un autre chantier mené porte sur la rationalisation des dépenses courantes et la modernisation de l’État pour en faire un État stratège, capable de maintenir et d’amplifier la position stratégique de l’Algérie. Les importantes réalisations accomplies ont été concrétisées grâce une politique éclairée. « Le pire dans de tels parcours c’est de rester au milieu du gué avant d’arriver à bon port », a affirmé récemment le président Tebboune. L’Algérie est aujourd’hui un pays redouté militairement, politiquement et sur d’autres plans et tout le monde reconnaît ses exploits. La prochaine étape sera consacrée à l’ancrage de ce qui a été initié. Le prochain quinquennat présidentiel sera un mandat économique par excellence. L’Algérie a pu réaliser un taux de croissance de 4,2% et un PIB de 260 milliards de dollars et a porté les réserves de change à 70 milliards de dollars au moment où les exportations hors hydrocarbures ont atteint le niveau record de 7 milliards de dollars. Le PIB atteindra plus de 400 milliards de dollars à la fin 2027. Le plus grand mérite des réformes réside incontestablement dans les incitations historiques visant à promouvoir l’investissement et dans par ricochet la réindustrialisation du pays.