Boualem. Belhadri
Exposant la situation qui prévaut dans son secteur, Monsieur Bouhafs, le directeur de la formation et l’enseignement professionnels de la wilaya d’Ain Temouchent, a précisé que son département couvrira une offre de pas moins de 5250 postes pédagogiques alors que le nombre d’inscrits dépasse 6300 nouveaux postulants. Il souligne par ailleurs que pas moins de 2600 apprenants relèvent des bénéficiaires de l’allocation chômage. Une tranche de ce taux est admise à la session d’octobre 2023 et une autre entrera en décembre de la même année. Lancée ce dimanche 08 octobre, par le wali d’Ain Temouchent à partir du centre de formation professionnelle Bouzidi El Arabi, la rentrée aura pour thème « La formation professionnelle et les enjeux de la relance économique», avait indiqué l’avant-veille le ministre de la Formation et de l’Enseignement professionnels, M. Yacine Merabi. Ce dernier prévoit une offre de plus de 415 000 nouvelles opportunités de formation durant l’exercice 2023-2024. L’assistance a été appelée à écouter le discours inaugural, en direct du ministre Yacine Merabi, par vidéoconférence. Aussi, l’on apprend à travers la lecture de la lettre « que le programme met en route 410 spécialités pour les formations diplômantes et 142 formations qualifiantes de courte durée ». L’ensemble de ces spécialités couvrent 23 filières professionnelles qui figurent dans la nomenclature des spécialités de la formation professionnelle, établie selon les spécificités de chaque région et les exigences de l’économie nationale ». Ayant connu des retards importants de plusieurs années, l’institut national de formation et de l’enseignement professionnel de Benisaf ouvrira ses portes pour recevoir les apprenants des localités de plusieurs communes. Concernant les nouvelles spécialités, le secteur a programmé pour la première fois, au titre de cette rentrée de la formation, « la spécialité de technicien supérieur en dessalement de l’eau de mer », avait souligné, dans son allocution, le wali M’Hamed Moumen. Elle sera dispensée en étroite collaboration avec l’encadrement technique et pédagogique de la station de dessalement d’eau de mer de Chatt El Hilal, d’Ain Temouchent, dans le cadre d’un partenariat signé par les responsables de deux parties. Une section de 15 à 20 apprenants sera encadrée et suivra une formation d’une durée de deux ans, estime notre source. En outre, il sera dispensé la spécialité de technicien supérieur en maintenance des équipements de l’industrie pharmaceutique, introduite, l’année dernière, dans le programme de formation au niveau de plusieurs wilayas pilotes. Au niveau de l’atelier dédié aux disciplines de l’hydraulique une quinzaine d’apprenants suivait un cours pratique de maintenance des pompes d’eau. La lettre du ministre renvoie l’assistance à plusieurs opportunités créatives d’emploi, de richesse et de maîtrise des outils de travail dont ceux technologiques et numériques. Ainsi, « fournir une main-d’œuvre qualifiée pour l’économie nationale», cela s’inscrit dans le cadre des priorités du gouvernement visant à améliorer la qualité de la formation, à renforcer l’enseignement technique et technologique, à le connecter au secteur économique et à moderniser le secteur grâce à la numérisation». Tel est le point fort de la lettre du ministre qui aspire à former des stagiaires capables d’apporter une valeur ajoutée à leur cursus. Aujourd’hui, la wilaya d’Ain Temouchent connaît un sceau caractéristique en matière de modernisation de l’agriculture, de la pêche, de l’industrie et du tourisme. Ces quatre segments s’emparent de plus de 70% des actions visant à procurer des valeurs impulsives à l’économie locale. Cependant, le renforcement du secteur en compétences aguerris, en mesure de faire la différence et d’apporter des contributions efficaces et efficientes aux centaines des apprenants qui ont fait leur choix et qui commencent à mieux voir les choses évoluer devant eux est le garant inévitable en mesure d’apporter les facteurs d’une réelle relance tant attendue. S’agissant des sections détachées qu’il faut à tout prix ouvrir dans les zones d’ombre et les localités éloignées, les autorités des daïras et les élus locaux feront tout ce qui est en leur pouvoir pour mobiliser des locaux en vue de les transformer en salles. Cette possibilité n’est guère difficile ou impossible mais nécessite un travail de coordination avec tous les partenaires du secteur de la formation professionnelle qui ouvrira 12 centres, 03 instituts et une antenne à Benisaf.