Linda Otsmane

L’affaire relative à l’attribution de privilèges contraires à la loi semble renaître de ses cendres à Arzew après la décision de l’ouverture d’une enquête juridico – financière par les services compétents à propos de la gestion de grands dossiers de corruption à Arzew impliquant un entrepreneur le dénommé L. S, l’ex P/APC d’Arzew et des fonctionnaires de l’administration de cette collectivité locale. Selon les documents en notre possession, l’affaire dont le verdict sera prononcé, ce lundi, a été ouverte sur instruction du procureur de la République prés le tribunal d’Arzew qui a remis un rapport accablant sur la nature des marchés accordés au même opérateur économique a qui a bénéficié de plus de 13 conventions avec l’APC en laps de trois ans uniquement au moment de l’ex – P/APC d’Arzew, le dénommé A. M, en l’occurrence. En effet, selon des sources bien introduites au sein de la municipalité d’Arzew, la conclusion des marchés frauduleux s’articule notamment autour de l’exploitation de deux salles des fêtes de la cité Ahmed Zabana et Hai Emir Abdelkader (ex- Plateaux) d’une superficie de 750 m2 et 850 m2 respectivement avec un prix symbolique de location qui s’évalue à 140 millions de centimes/ mois pour chacune des infrastructures. Ajoutons à cela, l’attribution d’un marché relatif à l’exploitation de la garderie municipale de « Hai Chevriers » s’étendant sur une superficie de 2500 m2 avec une mise à prix mensuelle de 100 millions de centimes. Rappelons que des procédures judicaires ont été faites par le maire partant pour la récupération des montants de la location de ces biens communaux, cependant, toutes ces démarches sont tombées à l’eau dès l’arrivée de l’actuelle P/APC qui a brouillé toute traçabilité de ces magouilles en renonçant aux droits de sa collectivité locale en matière de récupération des frais de remboursements des recettes municipales jusque- là non couvertes, bien que les trous financiers ont causé au trésor publique des pertes d’une valeur de 400 millions de centimes. Selon nos sources, la réouverture de ce dossier qui a impliqué 04 personnes pour une sombre affaire de corruption et de dilapidation de deniers publiques a été faite suite à une correspondance adressée au Ministère de la justice dans laquelle il été demandé la réexamination des dossiers et la révision de la décision initiale de l’acquittement des parties auditionnées et placés sous contrôle judicaire. Aux dernières nouvelles, le même opérateur L. S avec, s’est accaparé d’une passerelle de terrain de plusieurs centaines de mètres carrés de à la cité «Les Jardins » sous prétexte qu’i l’a acquis auprès des hérités.

Des cadres réintégrés

Sur un autre volet, et concernant la gestion interne, des cadres dont des élus faisant partie de l’actuelle composante de cette collectivité locale ne cessent de dénoncer, preuve à l’appui, les dépassements faits par le chef e l’exécutif communal quant à l’intégration d’une quarantaine d’ex- fonctionnaires de l’APC avec des décisions d’affectation. Selon nos sources, ces travailleurs dont la plupart occupent des postes clefs voire de responsabilité ont été tous démis de leurs fonctions sur décision de la Fonction de publique partant des arrêtés judiciaires prononcés à leur égard du fait de leur implication dans des affaires de corruption.