Wassila. B
Pour la deuxième année consécutive, le président Tebboune convoque une réunion des deux chambres du Parlement en congrès. Les députés et les membres du Conseil de la nation sont convoqués le vendredi prochain par un décret présidentiel signé ce mardi 3 décembre par le président. Les parlementaires sont conviés à écouter le discours du président sud-africain Cyril Ramaphosa qui sera en visite en Algérie. Le chef de l’État s’est engagé lors de sa prestation de serment le 17 septembre dernier à présenter le bilan de son premier mandat fin 2024 devant les deux chambres du parlement. Il y a une année, le président Tebboune avait convoqué une première réunion des deux chambres du Parlement en congrès. Son discours prononcé devant les deux chambres du Parlement était historique. Le chef de l’État a déployé un bilan très positif. L’Algérie est devenue un pays à l’économie diversifiée, à la gestion moralisée et à la voix écoutée. Le premier discours devant le congrès au Palais des nations a fait date dans l’histoire de l’Algérie depuis 1962. C’est la première fois qu’un président de la République s’est adressé au Parlement depuis le 1977, quand l’Algérie était dirigée par le défunt Houari Boumédiène. C’est désormais un rendez-vous annuel qui se fait régulièrement. Les 407 députés et 148 sénateurs ont demandé au président Tebboune de briguer un second mandat pour poursuivre l’œuvre de l’Algérie nouvelle. Une Algérie nouvelle qui est en marche suivant une stratégie éclairée du Président axée sur la moralisation de la vie publique, des réformes institutionnelles, la relance de l’économie et la mise en place d’une politique sociale salutaire. Le travail a été sans relâche pour instituer une nouvelle République, à travers un processus de réformes basé sur 54 engagements du Président. Le travail va se poursuivre. Dans le secteur économique, l’Algérie est en train de faire des pas géants dans l’industrie et l’exportation. Les exportations hors hydrocarbures ont atteint 7 milliards en 2022, alors qu’elles n’avaient jamais dépassé 1,8 milliard auparavant. De gigantesques projets miniers structurants ont été lancés à Gara Djebilet et à Tébessa. L’Algérie a lancé un vaste chantier de réforme et de diversification de son économie, promulguant notamment une nouvelle loi sur l’investissement qui consacre la stabilité et la sécurité juridiques. Les services de l’État se sont aussi lancés dans le chantier de la numérisation. Les programmes en faveur de ces zones déshéritées ont été exécutés. Le Président Tebboune a aussi pris de grandes mesures sociales en faveur des franges défavorisées. C’est le cas de l’abattement de l’IRG pour les bas salaires, le relèvement du SNMG et des salaires des fonctionnaires ou encore l’institution d’une allocation chômage qui bénéficie aujourd’hui à 2,1 millions de jeunes chômeurs algériens. Aujourd’hui, l’Algérie se porte bien et ses réserves de change se situent à 70 milliards de dollars. Sur le plan international, tout en continuant à soutenir les causes palestinienne et sahraouie, l’Algérie nouvelle a obtenu de grandes victoires diplomatiques.