H. Nassira
À l’approche de l’Aïd El Fitr, les familles oranaises s’affairent aux préparatifs. Si certains privilégient l’achat de confiseries, d’autres optent pour des gâteaux faits maison ou commandés chez des professionnelles, un choix adopté par environ 20 % des consommateurs ces jours-ci.
Malgré la flambée des prix des ingrédients nécessaires à la confection des gâteaux, les magasins ne désemplissent pas, formant de longues files d’attente. Interrogés sur les prix, les avis des consommateurs oscillent entre l’acceptable et l’excessif.
Parmi les produits les plus prisés pour la préparation des gâteaux, les cacahuètes occupent la première place, consommées par près de 90 % des familles selon les commerçants. Cette année, leur prix est en baisse comparé à l’année précédente, où il dépassait les 550 à 700 DA/kg. Actuellement, elles sont proposées à 340 DA/kg en coques, 335 DA/kg pour les blanches et 460 DA/kg pour les effilées.D’autres ingrédients essentiels comme la noix de coco sont vendus à 1.330 DA/kg, les amandes entre 1.820 et 2.350 DA/kg, et le sésame (Djeldjlan) entre 550 et 600 DA/kg. Quant au chocolat destiné aux desserts et gâteaux, il reste relativement abordable, oscillant entre 320 et 330 DA/kg.
Cette année, la majorité des ingrédients utilisés dans la préparation des gâteaux sont d’origine nationale, notamment le chocolat, la farine, la semoule, le miel et les levures. Selon les commerçants, bien que les prix varient selon les produits, les consommateurs restent conscients des coûts et adaptent leurs achats en fonction de leurs moyens.
Concernant les commandes de Gâteaux, elles restent dominées par les recettes traditionnelles telles que Makrout, Griwech, Caâc, Sablés, ainsi que quelques variétés modernes. Cependant, les prix de ces gourmandises atteignent des sommets 1.500 DA/kg pour celles à base de cacahuètes et 2.500 DA/kg pour celles aux amandes.
Selon certaines artisanes, la demande ne cesse de croître chaque année à l’approche de l’Aïd, à tel point qu’il devient parfois impossible de satisfaire toutes les commandes en raison de leur nombre élevé.