Djamila.M
À l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, le directeur de la station de radio de Sidi Bel Abbès, Achiri Abdesselam, a appelé les médias algériens à faire prévaloir la voix de la raison et à assumer leurs responsabilités dans cette étape sensible, soulignant que la plume vient après la patrie et qu’elle est le fondement du mot et du principe, que ce soit dans les médias écrits, audiovisuels ou radiophoniques.
Dans une déclaration à Cap DZ, M. Achiri a affirmé que la liberté d’expression reste l’une des réalisations les plus importantes de l’Algérie, mais qu’elle ne signifie pas se séparer de la réalité, mais exige plutôt une conscience et une responsabilité, d’autant plus que l’Algérie est aujourd’hui ciblée par des parties réelles et non de simples menaces illusoires, comme certains le prétendent, soulignant que les médias ont un rôle essentiel à jouer pour faire face à ces défis. Il a souligné que les médias ont déjà prouvé leur patriotisme pendant la pandémie de coronavirus, en se mobilisant aux côtés de diverses institutions pour sensibiliser les citoyens, et qu’on leur demande aujourd’hui le même engagement pour défendre le pays et faire face à toutes les tentatives de déstabilisation. « Nous sommes en première ligne, comme nous nous sommes mobilisés lors de la pandémie de coronavirus et lors de nombreux événements pour le bien du pays. » A-t-il clamé et de poursuivre en comparant la situation actuelle à ce que les Algériens ont vécu pendant la guerre de libération, lorsqu’ils ont surmonté tous les différends régionaux et idéologiques lorsqu’ils ont senti que le pays était en danger, soulignant que la cohésion nationale est le seul moyen de faire face aux menaces et que les médias doivent être porteurs de ce message. Il a expliqué que le front intérieur n’est pas un vain slogan à brandir dans les discours, mais une réalité qui doit être construite sur le terrain, à travers l’unité des rangs et de la parole, et en plaçant l’intérêt du pays au-dessus de toute autre considération, en particulier dans les rangs des médias qui constituent la première ligne de défense. Il a également donné l’exemple de la petite famille qui, lorsqu’elle se sent en danger, surmonte ses différends pour protéger ses enfants, ajoutant que les médias et les citoyens sont tous deux appelés à suivre la même approche et à unir leurs efforts pour protéger l’Algérie contre toute menace interne ou externe.
Le directeur de la station de radio a conclu sa déclaration en soulignant que les médias sont plus responsables que les autres, car ils portent la parole et façonnent la conscience, et qu’ils ne doivent permettre à aucune partie extérieure d’influencer leur message, car la patrie est la priorité et doit rester au-dessus de toute autre considération.