R. M

L’Autorité générale des passages terrestres et maritimes en Syrie a annoncé, jeudi, la signature d’un protocole d’accord avec l’entreprise chinoise Fidi, portant sur un investissement de grande envergure dans les zones franches syriennes pour une durée de vingt ans.
Selon un communiqué publié sur la plateforme X, l’accord confère à la société chinoise le droit d’exploitation intégrale de la zone franche de Hessia, située dans la province de Homs (centre), sur une superficie d’environ 850.000 mètres carrés. L’objectif est d’y établir une zone industrielle intégrée, regroupant des usines spécialisées et des infrastructures de production modernes.
En parallèle, le protocole prévoit également l’investissement de 300.000 mètres carrés dans la zone franche d’Adra, dans la banlieue de Damas. Ce site sera dédié à la mise en œuvre de projets commerciaux et de services visant à répondre aux besoins du marché local et régional.
La durée du contrat a été fixée à vingt ans, durant lesquels l’entreprise devra respecter un calendrier de mise en œuvre défini, afin d’assurer la viabilité économique du projet et de renforcer le rôle stratégique des zones franches syriennes en tant que leviers d’investissement direct étranger.
L’autorité syrienne a rappelé que les zones franches du pays offrent des avantages compétitifs aux investisseurs étrangers, tels que l’exonération d’impôts et de taxes, la liberté de choix de la main-d’œuvre (locale ou étrangère), ainsi que la liberté de transfert de capitaux.
Cet accord s’inscrit dans le cadre des efforts déployés par les autorités syriennes pour relancer les zones franches, attirer les investissements étrangers, stimuler la création d’emplois, favoriser le transfert de technologies et accroître les échanges commerciaux à travers les points de passage terrestres et maritimes.