Djamila.M
À l’occasion de la cérémonie de clôture de l’année universitaire, le Centre d’Enseignement Intensif des Langues (CEIL) de l’Université d’Oran 1 Ahmed Ben Bella a annoncé l’introduction de nouvelles langues pour la saison à venir. En plus des langues récemment intégrées, le centre proposera dès la prochaine rentrée l’hindi, le persan et le portugais, cette dernière langue étant enseignée pour la première fois dans la région ouest du pays.
Un choix stratégique pour répondre aux enjeux culturels, économiques et académiques
Selon le directeur du CEIL, M.Salah Eddine, en l’occurrence, cette décision s’inscrit dans une stratégie réfléchie visant à doter la communauté universitaire d’outils linguistiques adaptés aux réalités mondiales. L’hindi, langue d’une des économies les plus dynamiques, le persan, clé pour comprendre une culture riche et influente, ainsi que le portugais, pont vers plusieurs pays d’Amérique du Sud et d’Afrique, ont été sélectionnés pour leur importance croissante. Pour le responsable, cette initiative fait suite à l’ajout, lors de l’année universitaire écoulée, de quatre nouvelles langues étrangères, dont l’italien, le suédois et le japonais, témoignant de la volonté du centre de répondre aux besoins grandissants en recherche et en communication interculturelle.
Une fréquentation en forte hausse et une nouvelle formule intensive
Le CEIL a enregistré une progression remarquable du nombre d’inscriptions, avec 706 apprenants lors de la première session, soit une hausse de 31,5% par rapport à l’année précédente. Les sessions suivantes ont également connu une augmentation (794 inscrits (+7,15%) à la deuxième session, (723 inscrits (+12,5%) à la troisième, confirmant ainsi l’intérêt croissant pour l’apprentissage des langues, notamment l’anglais qui reste la langue la plus demandée. Pour la rentrée prochaine, le centre lancera une nouvelle session de formation semi-intensive, doublant le volume horaire hebdomadaire à huit heures, afin d’offrir aux apprenants une meilleure immersion et des progrès plus rapides.
Une institution au cœur de la stratégie universitaire d’ouverture culturelle
Le professeur Amin Abdelmalek, recteur de l’Université d’Oran 1, a souligné lors de son allocution que le CEIL n’est pas un simple espace d’apprentissage, mais une institution active qui favorise la diversité linguistique et l’ouverture culturelle, en phase avec les ambitions de l’université. « L’université mise sur le centre comme un espace d’expérimentation et de développement linguistique, qui fonctionnera comme un laboratoire linguistique en collaboration avec les autres départements académiques, soutenant la formation des étudiants aux compétences linguistiques nécessaires dans un monde multilingue ». A-t-il affirmé et d’insister sur l’importance de maîtriser plusieurs langues étrangères pour renforcer la coopération internationale et s’adapter aux transformations numériques. Selon le recteur, le centre joue également un rôle clé dans la formation continue des enseignants, leur permettant d’améliorer leurs compétences linguistiques et de participer à des programmes de recherche et de publication à l’échelle mondiale.
Une offre adaptée à tous les publics
Ouvert aussi bien aux étudiants qu’aux personnes extérieures à l’université, le CEIL propose des formations adaptées à tous les niveaux, avec des tests de positionnement pour garantir un apprentissage efficace. Des cours spécialisés à visée professionnelle sont également proposés, couvrant des domaines tels que la médecine, la technique ou l’environnement.
Mme Soumia Berrahil, chargée de communication, a pour sa part rappelé que l’enseignement de l’anglais spécialisé selon les disciplines contribue à l’augmentation constante du nombre d’inscrits, faisant du centre un véritable laboratoire linguistique au service de toute la communauté universitaire.
Finalement ce dynamisme confirme la place centrale du Centre d’Enseignement Intensif des Langues dans la stratégie d’excellence et d’ouverture internationale de l’Université d’Oran 1, qui mise sur la qualité académique et la diversité culturelle pour préparer ses étudiants aux défis du monde globalisé.
